Immigrés toujours ?

Le constat

Une immigration non-européenne (asiatique, africaine, maghrébine) a fait souche en France.
Cependant, même après 2 ou 3 générations, les descendants de ces immigrés - devenus Français par choix (naturalisation) ou par application du droit du sol - restent pour beaucoup  (notamment pour les médias et les partis politiques) des « personnes d'origine asiatique, africaine, maghrébine ». Ni les canons de la culture française ni le récit national (« nos ancêtres les Gaulois ») n'accordent la moindre place aux Français issus de l'immigration.

La population d'origine maghrébine semble la plus ostracisée.
Certains comparent cette immigration aux invasions « barbares » qui ont déferlé sur la Gaule romaine à la fin du IVe siècle, que l'empire n'a pas su intégrer et qui ont, finalement, provoqué sa chute.
Circonstance « aggravante » : ces populations allogènes ne semblent pas toujours vouloir « s'intégrer ». Contrairement aux générations d'immigrés européens (polonais, italiens, espagnols, portugais,...) qui se seraient davantage fondues dans la population des Français « de souche », oubliant que cette intégration a pris du temps.

La non reconnaissance de ces nouvelles populations françaises, différentes, menace la cohésion sociale et favorise la montée des extrêmes.

Quelles sont les causes de ces rejets de part et d’autre : rejets de ces Français « différents », rejet du « modèle » français ?
Notre modèle républicain d'intégration (fondé sur une République « une et indivisible ») a-t-il vécu ? Le multi-culturalisme à l'anglo-saxonne est-il plus efficace ? Y a-t-il d'autres modèles ?
Le « communautarisme »  (terme devenu péjoratif et auquel fait fréquemment référence le personnel politique) est-il une menace pour la cohésion nationale ? Est-il possible d'être Français « autrement » que blanc et chrétien ?

Et, surtout, comment faire en sorte que nous vivions en bonne harmonie ?  Quel est le socle minimum de valeurs à partager pour que ce soit possible ?

Les objectifs

Dégager des points d'accord (sur le diagnostic, les propositions) et tenter de converger vers une « position du Club »  à l'adresse du personnel politique, des entreprises et des médias.
A tout le moins fournir des propositions alternatives permettant d'alimenter le débat public.
Ces propositions devront être concrètes, susceptibles d'être mises en œuvre rapidement et donner des résultats d'ici la fin du quinquennat Macron.
Remarque : on ne travaillera pas sur la politique migratoire, ni sur l'accueil des nouveaux migrants.

La méthode 

Un groupe de travail a été constitué réunissant une dizaine de membres qui ont travaillé pendant environ 2 ans.

Surmontant leurs inévitables divergences de vue sur cette problématique très clivante, ils ont publié un manifeste et sept propositions que vous pouvez retrouver avec les liens ci-dessous :

Vos commentaires sur les propositions sont les bienvenus.