Quand l’or vert chasse l’or noir au prix de... l’or bleu ?

De nombreux espoirs semblent se porter sur le biocarburant, en particulier issu du maïs, comme alternative à l’essence. Moins polluant que le pétrole, il participerait à la réduction des gaz à effet de serre. Mais sa production de masse nécessite des surfaces agricoles extrêmement importantes, un facteur limitant pour de nombreux pays.

. Facteur en passe d’être « résolu ». Michael Raab, un chimiste américain a eu l’idée d’ « optimiser » génétiquement un plan de maïs afin d’en tirer le maximum de bioéthanol, augmentant ainsi le rendement à l’hectare de 50%.

Pourtant, un autre facteur limitant est oublié : l’eau. Ainsi, 70% de l’eau consommée en France l’est par l’agriculture. Notre soif inextinguible d’or noir croit, aujourd’hui, trouver un substitut dans l’or vert, lui-même grand consommateur d’une ressource autrement plus vitale : l’or bleu. A moins que les progrès du génie génétique finissent par nous offrir un maïs aussi économe en eau qu’un cactus...

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Commentaires

Il est des lieux sur la planète où l'eau propre à la culture est sinon abondante du moins accessible.

Ces lieux peuvent, s'ils savent bien s'y prendre, devenir des producteurs mondiaux d'or vert. L'energie sous cette forme pourra être transportée aussi facilement que l'or noir d'aujourd'hui ( et avec moins de risques semble-t-il ).

L'une des richesse de demain est l'eau, bien entendu !

Il n'est que de voir l'âpre combat entre les sociétés mondiales qui cherchent à s'approprier ce marché qui va devenir très juteux.

Mais comme toujours en ce qui concerne des ressources mutualisables et transportables, il faut pouvoir et savoir dissocier les lieux de consommation des lieux de production car ils n'ont pas les mêmes caractéristiques, ni géographiques ni humaines.

Quant au manque d'eau que vous évoquez, il est inquiétant si on ne réfléchit pas tout de suite à la manière d'y faire face collectivement.

Je souscris donc totalement au mouvement que développe Marc Ullmann.

Nous sommes dans une phase "naturelle" de réchauffement de l'atmosphère ( tendance générale au réchauffement qui ne date pas d'aujourd'hui mais de dizaines de milliers d'années ! ) Celui-ci est "accéléré" du fait des émanations polluantes "non naturelles" dues aux industries humaines.On ne peut les supprimer par un coup de baguette magique mais on peut tenter de les "piloter" et non pas les laisser se développer de manière totalement sauvage. Au minimum, il nous faut gagner du temps façe au désastre qui menace réellement notre Humanité, Protole de Kyoto pour pas !

Quoi qu'il en soit, il faudra, pour survivre, y faire face et l'eau douce, va devenir de plus en plus convoitée et donc de plus en plus chère...

Il faut donc utiliser cette ressource qui va devenir rare, l'eau douce, avec de plus en plus d'intelligence, presque comme une "matière précieuse".

Il nous faudra étudier tous les "processus possibles" pouvant donner de plus en plus de valeur à cette ressource face à des "clients" diversifiés de plus en plus nombreux tels que l'eau potable, l'eau de lavage, l'eau de culture, etc. et imaginer les autres "processus" qui en assureront le recyclage.

Les gigantesques masses d'eau douce qui se sont accumulées "naturellement" du fait de la Bonne Nature tant dans les glaciers que dans les banquises sont irrémédiablement en train de se mélanger avec de l'eau salée et donc à perdre de leur " valeur " pour nous les Hommes.

Le sujet de l'eau est bien l'un des dossiers les plus vitaux et stratégiques pour la planète et pour l'avenir de notre Humanité dont la durée d'existence est toute petite aux échelles géologiques...

HPS

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