Forte de son essor économique (près 9% de croissance en 2010), la Turquie mène une reconquête pacifique de ses anciens vassaux. Où qu’il y ait des appels d’offres, les industriels turcs sont présents. Et – miracle ! – l’Ottoman ne fait plus peur.
Sa diplomatie est souriante. Il s’entend avec tous et cherche à accommoder chacun. Leader traditionnel de l’espace arabo-sunnite, il fait ami-ami avec ce très grand pays chiite qu’est l’Iran. En cinq ans, de 2005 à 2010, le commerce turco-iranien a triplé. Et, malgré la prépondérance iranienne en Irak, les entreprises turques sont à l’avant-garde de la reconstruction de Bagdad et autres lieux. Tout se passe comme si une sorte de condominium turco-iranien se préparait à prendre la succession de feu l’Empire Ottoman.
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