Europe : avancées par défaut

Fernand Raynaud a fait rire des millions de Français avec son sketch : « Y a comme un défaut ! » : l’épaule droite d’un costume était mal taillée, on retouchait l’épaule gauche et ainsi de suite ...

Il en va de même pour l’Europe. De Gaulle, puis des gouvernements successifs, tenaient à la « Politique Agricole Commune » mais comment diable fixer des prix européens communs aux principaux produits si les monnaies nationales pouvaient évoluer de façon divergente ? Pour palier cette difficulté, des « montants compensatoires » ont été instaurés. C’était très compliqué. La « monnaie unique » a réglé le problème mais, en supprimant ce défaut et quelques autres, elle en a créé de nouveaux. On se demande maintenant comment l’Euro peut subsister si chaque Etat reste maître de ses politiques budgétaire et fiscale.

Encore une fois, « y a comme un défaut ! ». De nouvelles retouches sont envisagées ... Pour l’instant, « la nave va » (comme disait Fellini) mais le moment viendra où il faudra « mettre à plat » (comme disent les tailleurs).

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