Saute d’humeur et/ou d’humour

De la Mitterrandomania à la Mitterrandolâtrie.

Cette obséquiosité impudente, excessive, maladroite et même parfois obscène à propos d’un "Tartuffe" machiavélique, d’un imposteur qui a trompé tout le monde, tout le temps, y compris ses proches et sa propre famille, est délibérément insupportable ! Sauf pour ses thuriféraires masochistes, et même un peu nécrophages. Et apparemment sans mémoire... ! Sauf les "capteurs d’héritage" et autres « détrousseurs de momies".
Tout ce dévoiement médiatique manque pour le moins de hauteur, de pudeur, d’humilité et surtout d’éthique. Le comparer à De Gaulle ? Et pourquoi pas à Jésus Christ ou à Mahomet ? Ce dérapage est historiquement délirant. Carrément hors normes. Ridicule. Et même révoltant !

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Commentaires

@ Bernard M. André : Ce n’est pas tant, me semble-t-il, le bilan de François Mitterrand qui est encensé que le personnage. Même si, dans ce bilan, on devrait retenir l’abolition de la peine de mort alors que l’opinion publique était majoritairement contre. Aujourd’hui, dans nos sociétés gouvernées par les sondages, qui aurait osé ? Personne.

Le Mitterrand célébré est, à mon sens, l’homme à l’épaisse conscience du sens de l’histoire même s’il y a eu quelques ratés avec son engagement tardif dans la résistance ou l’unification allemande qu’il n’a fait qu’entériner. Il est également celui dont la profonde maîtrise littéraire et philosophique en fait plus un homme du 19ème siècle plutôt que celui d’un 20ème siècle utilitariste. Lui-même aurait pu incarner un personnage de roman et d’un bon roman.

En ce sens, sa mort a été celle du dernier des littéraires. Une page est tournée. Un nouveau monde émerge. Un monde où le pouvoir est exercé par les technocrates et autres experts. C’est, en un mot, la fin de la littérature au sommet.

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