Péninsule arabique : entre rêves et cauchemar

L’Arabie Saoudite et les Emirats regorgent d’argent. Ils cherchent à moderniser leur territoire, à diversifier leur économie, à passer directement du passé au futur. Rien n’est trop beau. Infrastructures, télécommunications et même culture et sport sont au rendez-vous. Universités, musées et stades sortent de terre. Pourtant, l’optimisme ne règne pas.

Il s’en est fallu de peu pour qu’Al Quaïda réussisse son attentat contre le principal complexe pétrolier d’Arabie. Surtout, l’Iran est de l’autre côté du détroit et si, d’aventure, les Etats-Unis et/ou Israël décidaient d’en découdre, les monarchies pétrolières seraient les premières à subir des représailles, les plus exposés aux dommages collatéraux.

Un membre du Club qui revient de Dubaï fait part d’une impression étrange, les hommes d’affaires locaux lui ont paru nerveux. Comme si des rêves futuristes peints en rose risquaient d’être couverts par des nuages très noirs.

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