L’Afrique, un continent en devenir ?

AfriqueL’actualité depuis longtemps ne nous montre qu’une Afrique en pleine déliquescence. Guerres, coups d’Etats, kidnappings, catastrophes humanitaires en tout genre, corruption … seraient le lot quotidien de ce continent oublié des dieux.

Et pourtant, pour qui connaît l’Afrique et ses habitants, leur sourire (ah ce sourire !!) et leur joie de vivre, leur résilience face à l’adversité, leur envie, leur foi capable de déplacer des montagnes et leur sagesse, on ne peut s’empêcher de penser à une sortie possible de cet enfer et à leur offrir cet avenir radieux qu’ils méritent.

L’Afrique de la richesse linguistique sans commune mesure avec le reste du monde.

L‘Afrique des idées nouvelles à la pointe de notre monde moderne comme le paiement direct par téléphone.

L’Afrique où l’homme a su encore préserver une certaine proximité et un grand respect envers la nature.

L’Afrique où le sens de la famille, « élargie », amène à une répartition naturelle des richesses et un sens de l’entraide inégalé.

L’Afrique enfin où l’Art est vécu comme un Art de vivre et où la culture n’est pas une histoire du passé mais un bien du présent.

Ce n’est pas pour rien que de l’Orient à l’Occident, de nombreux pays comme les Etats-Unis, la Chine, l’Inde et bien d’autres, sont à l’affût, prêt à dépecer la carcasse encore fumante de l’éléphant. Après la période des colonies vient la période de l’économie orientée. Mais que restera-t-il aux Africains ?

La France dans cette histoire africaine ne peut avoir qu’un seul rôle, qui n’est plus celui de la France-Afrique au travers de laquelle elle participait au pillage, et ce rôle ne peut être que celui de modérateur des impérialismes de tout poil. Un rôle de grand-frère, bienveillant mais lucide, apportant son soutien  quand cela est nécessaire, fédérant les énergies locales économiques mais aussi et surtout culturelles.

L’idée de France, les Africains l’ont je crois, ancré profondément avec cette soif immense d’apprendre notre langue.

Il ne nous reste qu’à mériter de cette idée et à la partager mais pour cela il nous faudra, aussi, régler nos « petits » problèmes intérieurs.

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