Enfin une bonne nouvelle !

La Russie et l’Ukraine ont fini par s’entendre sur le sort de la Crimée. Cette péninsule, nominalement ukrainienne depuis 1954, est peuplée à deux tiers par des Russes. Le Kremlin aurait pu chercher querelle ne serait-ce que pour conserver la base navale de Sébastopol pour sa Marine.

Moyennant une remise sur le prix du gaz vendu à l’Ukraine, le bail qui devait expirer en 2017, a été prolongé jusqu’en 2042. Pour tous ceux qui redoutaient un conflit de type géorgien entre la Russie et l’Ukraine, c’est une excellente nouvelle.

L’accord est, cependant, boudé non seulement par l’opposition ukrainienne (c’est de bonne guerre en politique intérieure) mais également par les nostalgiques de la guerre Froide qui ne voient dans la Russie que le prolongement de l’URSS. Mieux vaudrait voir, dans ce compromis, le type même du « gagnant-gagnant ». L’Ukraine pourra d’autant mieux s’associer à l’Europe de l’Ouest qu’elle a satisfait aux demandes légitimes de la Russie. D’enjeu, elle devient pont. Ce qu’elle aurait toujours dû être. Dans un espace européen qui tend à devenir commun.

Share

Ajouter un commentaire