L’optimisme était une vertu américaine : demain, par définition, devait être meilleur qu’aujourd’hui. Depuis 2003, l’impression se répand que le pays est « on the wrong track ». Selon un sondage effectué annuellement par le New York Times et CBS, ils étaient à l’époque 35 % à le penser ; en 2007, ils étaient déjà 69 % ; aux dernières nouvelles, ils sont 81 % !
Même en France et en Italie, lanternes rouges de l’Europe, le sentiment que « les choses ont tendance à aller plus mal » a rarement dépassé les 80 %. En Europe, la moyenne semble être aujourd’hui de l’ordre des deux tiers. C’est sans doute la première fois que le vent mauvais souffle d’Ouest en Est plutôt que l’inverse.
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