Six questions ouvertes à nos Vigilants...

Depuis un certain temps et au fil de plusieurs discussions confraternelles, j'ai eu envie de proposer à nos amis Vigilants et à nos sympatisants lointains de participer à un échange sur quelques sujets matérialisés par six questions ouvertes qui se proposent de lancer les débats...En fonction de vos commentaires, nous ouvrirons une discussion numérique sur ces différents sujets ! A bientôt donc ...

Question 1 : Monde marchand et monde spirituel ? Quels compromis possibles ? Faut-il en revisiter une proposition vieille de 2000 ans et distinguer clairement ce qui revient à " César " et ce qui revient à " Dieu " ? Question 2 : Une société d'échanges non marchands peut-elle émerger ? Lesquels ? Comment les valoriser ? Question 3 : Quelles voies pour passer sans heurts d'une société de biens et de services " matériels" vers une société de biens et de services " immatériels " ? Question 4 : La fin du paradigme de la connaissance scientifique absolue du monde ouvre-t-elle une autre voie pour le savoir humain et la certitude des leaders ? Question 5 : La mondialisation conduit vers un choix pour l'organisation du monde : - par régions économiques spécialisées et donc interdépendantes le long de la chaîne de valeur ( entreprises étendues au plan mondial ) ou bien, - par régions économiques intégrées sur une chaîne de valeur régionale donc - autonomes mais seulement inter communicantes. Quelles conséquences sur les Etats et sur les pouvoirs politiques ? Question 6 : La mondialisation trace-t-elle le rôle futur de nos hommes politiques ? Leaders politiques représentatifs et éclairés, visionnaires du destin des peuples ou bien acteurs choisis, gestionnaires efficaces de toutes les ressources d'un territoire au principal service des leaders économiques ?

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Commentaires

Sont-ce vraiment des questions que se posent vos membres ?

Pour ma part, voici quelques suggestions pour participer...

Question 1 : J'y vois la question ancienne que le renouveau de l'islam et la poussée de l'islamisme remettent au premier plan de l'actualité. La préconisation dont vous faites état me semble aller dans le même sens que la démarche de laicité qui elle est relativemnt récente. Elle me semble tout simplement être une démarche de bon sens qui consiste à séparer le détonateur du reste de la bombe.

Question 4 : Je ne suis pas très sur d'avoir bien compris. Je crois déceler dans la question les conséquences possibles pour la réflexion et l'action humaines des découvertes assez récentes telles que l'inégalité de Heisenberg qui est une limite à notre connaisance du réel et aussi le théorème de Goedel qui démontre l'existence d'une limite à la logique humaine.
Si tel est le cas, ces deux découvertes, qui ne sont pas du domaine du grand public mais réservées à une élite, posent en effet des questions philosophiques et politiques de la justesse de l'action et de l'intérêt du pragmatisme.

Henri-Paul,
Pourquoi placer ces questions sur le registre de la spiritualité ? Ne constatez-vous pas que ceux qui sont le le plus opprimés en général sont les athées, dont je suis ?
Pourquoi placer le débat en ces termes ?

@José =
Je pense que votre remarque s'adresse uniquement à la question 1. Si tel est le cas, je pars d'un principe de réalisme qui conduit à constater que le besoin de "spiritualité" semble faire partie de la nature humaine et que les "religions" ne sont, historiquement que des formes d'organisation et de régulation es sociétés humaines bien longtemps avant que les concepts de "démocratie" et "d'athéisme " n'existent.

Le besoin de "donner du sens" au monde et aux choses n'est pas anodin et n'est pas prêt de disparaitre,... au contraire.

Sur ce plan on peut se poser la question de la nature de ce besoin du cerveau humain, besoin qui est plus ou moins fort selon les personnes.

Est-ce qu'il traduirait le fait que le "sens" soit premier à l'Homme, ce qui est le discours de toutes les religions, chacune n'étant qu'une voie, un chemin pour accéder à ce "sens" ?

Ou bien, est-ce qu'il traduirait le fait que le "sens" ne soit que le résultat d'une simple production de l'esprit humain, posture qui est bien sûr opposée à la démarche traditionnelle des religions. Si tel est le cas, chacun peut donner aux choses et au monde le sens qui lui convient .
C'est la voie que semble privilégier le monde moderne.
Mais là on se heurte à la manifestation d'une "atomisation" des comportements pouvant conduire à des sociétés humaines complètement "chaotiques".

Quoi qu'il en soit,je pense qu'il est important, si on souhaite approndir le sujet de la "gouvernance des gens et des choses", et donc avoir une analyse politique et sociétale d'ensemble et non une réflexion "tournée vers sa propre et seule personne", de comprendre et de satifaire ce besoin "d'autre chose" que de matérialité, besoin qui semble bien résider en chaque personne...

Et si... nous en reparlions ensemble maintenant ?

Nous découvririons ensemble certainement d'autres points clés pour le futur.

Certaines de ces questions n'ont pas perdu tout leur intérêt dans la situation du monde d'aujourd'hui...

Parlons en !

HPS

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