La consommation pendant et après la crise

090430-Consommation.jpgDepuis une quarantaine d’années, une tendance s’affirme parmi les gens ordinaires : de temps en temps, on s’arrête pour réfléchir sur sa vie, prendre du recul : « est-ce que ce que je fais est utile ? » « Est-ce que le mal que je me donne m’apporte vraiment quelque chose ? ».

Il est des époques où les circonstances sont telles que des centaines de millions de gens se posent en même temps ce genre de questions. Et s’ils apportent le même genre de réponses, il peut en résulter d’immenses vagues d’intelligence collective. 

Il se produit ainsi une vague de frugalité et de simplicité volontaires qui va se prolonger durablement parce qu’elle est nourrie par trois dynamiques très puissantes et bien installées : le besoin de sens, la capacité croissante des gens ordinaires à savoir ce qui est réellement bon pour soi et les siens et le souci de préserver la planète. Il s’y ajoute une méfiance croissante à l’égard des entreprises (qui cherchent à nous tromper) et du bling-bling. 

Ø       j’étais déraisonnable, ça n’avait pas de sens (de vouloir une 4x4, de rêver d’une Rolex, de m’endetter, …) ;

Ø       ça ne pouvait pas durer, le système était aberrant, il fallait que ça bascule (à la limite : la crise me fait plutôt plaisir !) ;

Ø       il faut préserver la planète, consommer durablement ;

Ø       nous allons nous faire une vie qui nous apporte de vraies satisfactions et qui soit dans nos moyens ;

Ø       trouvons les produits qui nous apportent de vraies satisfactions ;

Ø       méfions nous des entreprises. 

La crise accélère un mouvement déjà ancien et nous fait franchir une étape vers une consommation plus raisonnable.

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