Quand le temps de travail ne baisse plus

« Les actifs d’aujourd’hui sont la première génération depuis un siècle qui travaille ou va travailler plus que ses parents ». Cette constatation qui éclaire de manière très intéressante l’ampleur des manifestations contre la réforme des retraites est de Antoine Foucher, président de Quintet Conseil, cabinet de conseil en stratégie sociale, dans une chronique publiée par Les Échos du mardi 16 mai page 10. Plus de diminution du temps de travail annuel depuis les 35 heures et un recul progressif de l’âge de départ à la retraite. Comme par ailleurs le travail ne permet plus de changer de niveau de vie « aussi vite et aussi fort qu’avant » le refus du « travailler plus » n’est pas très compliqué à expliquer.

D’où l’intérêt me semble-t-il de reparler semaine de quatre jours et télétravail dans les négociations sociales que la première ministre essaye de mettre en route.