La Suisse a un deuxième secret

La Suisse est connue pour son secret bancaire souvent critiqué et, sans doute, critiquable. Il ne faut, cependant, pas oublier que la Confédération n’abrite pas seulement des « banques coffres-forts ».

L’édition 2010 du classement, dit de Davos, a été rendue publique en janvier. Il hiérarchise les pays en fonction de leur performance économique globale, selon divers critères usuels conjugués tels que taux de croissance, niveau d’emploi, revenu par habitant, stabilité des prix, éducation, qualité des infrastructures, état des finances publiques, etc. Et qui donc arrive en tête ?

L’heureux premier de la classe n’a ni vaste population, ni vaste superficie agricole, ni façade maritime, ni ressources minières ou pétrolières. Bref ni « or vert », ni « or bleu », ni « or noir », ni aucun autre des atouts généralement avancés comme condition nécessaire sinon suffisante de la réussite d’un pays. Il n’est pas non plus membre d’un grand bloc économique intégré type UE ou zone euro. Rien de tout cela. Juste quelques lacs, montagnes, forêts et pâturages : ce pays n° 1 mondial de la performance, c’est … la Suisse ! Quel est donc son secret ? Economistes, politologues et sociologues feraient bien d’y aller voir et d’en examiner tous les rouages.

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