Encore des dépenses

Le vote, négatif, des français était certainement, quelque qu'aient été mes idées sur le sujet, un mauvais coup porté à l'Europe politique.

La décision, assez surprenante, de Nicolas Sarkozy de laisser filer les dépenses, un peu au mépris des règles du club Europe, n'est elle pas un nouveau danger, sur le plan de la monnaie cette fois pour l'Union Européenne ?????

Le monde en général et plus égoïstement l'Europe en particulier ne manquent pas de me préoccuper, pas tant pour notre génération mais pour celles qui nous succèderont.

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Commentaires

Il n’est malheureusement pas étonnant qu’en période pré législatives, Nicolas Sarkosy tienne, en priorité celles de ses promesses qui coûtent de l’argent et font plaisir.

L’avenir nous dira s’il est ultérieurement capable de tenir d’autres promesses susceptibles de prendre de l’argent et de faire moins plaisir.

J'avais écrit sur ce blog en d'autres temps, que l'étude des "chefferies" dans les sociétés primitives avait permis de constater 3 caractéristiques qui font qu'un individu, au sein d'un groupe, a la carrure pour devenir un leader de pouvoir, donc un "chef", autrement que par la force.

On y observe que, toujours :

1°) il a tendance et réussit à rassembler les gens

2°) il parle "bien", c'est-à-dire qu'il tient un discours qui, pour part, est généralement "incompris" de la majeure partie de ses auditeurs et, d'autre part, est "parfaitemnt compris" c'est à dire qu'il est le "reflet de ce que les gens pensent ou aiment à penser".

3°) il sait faire des "cadeaux", offrir des présents à ceux qu'il veut convaincre car, faire un cadeau est toujours ressenti par le bénéficiaire comme un acte dissymétrique. Celui qui le reçoit a toujours tendance à se sentir l'obligé de son donateur.

Rien de nouveau donc sous le soleil des Hommes !

HPS

La montée en force du "papy boom" ne nous garantit-elle pas une baisse progressive, continue, du chômage ? La promesse du plein emploi acquiert ainsi des allures de pronostic presque certain, et les économies à réaliser deviennent un peu plus relatives, quoique toujours d'actualité, et pendant longtemps encore ...

M. Ullmann : vous dites "L’avenir nous dira s’il est ultérieurement capable de tenir d’autres promesses susceptibles de prendre de l’argent et de faire moins plaisir."

Mais alors vous ne croyez pas du tout aux lendemains qui chantent qui nous ont été promis ? Ou alors on n'a pas entendu les mêmes discours, les mêmes promesses, ni les mêmes engagements.

Tout le monde va pouvoir travailer plus pour gagner plus. En gagnant plus, on va dépenser plus, consommer plus. Plus de consommation, c'est plus de production en amont et une bonne croissance à la clef. Le chômage va atteindre, en 5 ans, son niveau quasi naturel. Plus d'emplois, plus de dépenses de consommation, plus de rentrées fiscales, de cotisations sociales... Encore plus de croissance.

Résultat : les déficits publics vont se résorber, la dette diminuer et les comptes sociaux se redresser à moins que... vous ne croyez pas du tout à ce scénario. Quel rabat-joie vous faites dans le meilleur des mondes qui nous est promis !

Dépenser plus, gagner plus, consommer plus... polluer plus et plus de déficit?
Un homme politique doit-il systématiquement être dans la surenchère pour être crédible (traduire: élu !)?

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