Une France sans industrie

Un billet paru sur le blog du journal Les Echos, m'a paru digne d'intérêt,en particulier parce qu'il pose la question de la "collaboration entre les pays les plus riches et les pays les moins riches" au sein de la Nouvelle Europe. Mais pourquoi limiter cette idée "volontariste et constructive" à la seule Europe ?

Extrait du site Les Echos (Blog Erik Israelewicz ) La démarche d’Intelligence Economique conduit à être attentifs à ce qui se passe dans son environnement proche et lointain. Par exemple, très récemment un correspondant en Amérique du Sud nous informait que des tractations avancées ont lieu entre le gouvernement chinois et certains gouvernements d’Amérique du Sud en vue de "racheter leur dette". Voilà une bonne manière de s’attacher et de fidéliser des marchés de demain qui sont, évidemment, riches de croissance potentielle "par nature" donc intéressants pour les produits chinois produits en Chine avec les travailleurs chinois. Voilà une autre manière d’avoir un "facteur différenciant" qui ne soit pas seulement sur le produit ou sur le prix... Un exemple parmi d’autre d’une approche de "partenariat bilatéral" gagnant-gagnant entre deux pays qui ont tout à gagner d’une "collaboration renforcée et préférentielle". Une autre manière d’engranger rapidement de gros volume de devises de référence telles que le Dollar, utilisable encore pour financer le déficit américain du Nord... ou pour racheter de l’Euro demain matin ! A méditer, non ? On peut se demander pourquoi notre gouvernement français, qui se veut si original et en avance sur son temps, n’a pas encore pris de telles initiatives, au sein de l’Europe par exemple. Feu le T.C.E. conservait la notion de telles collaborations renforcées qui n’ont pas à se limiter à des domaines fiscaux, monétaires ou juridiques. Faire l'Europe par l'exemple et entraîner les autres pays européens par mimétisme naturel ou, comme le dit Marc Ullmann du Club des Vigilants, par "la douce contagion de l’exemple"...  Mercredi 11 janvier 2006

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Commentaires

Les évènements récents confirment que les pays occidentaux à haut niveau de vie sont en fait des marchés saturés du point de vue des biens servant des besoins fondamentaux. Il n'y a pas besoin d'être grand clerc pour le comprendre.

Aux USA, les plans de délestage des frais fixes de production ( salariés ) dans l'industrie automobile traditionnelle se succèdent et pourtant la situation était prévisible... car le client était en train de changer de valeur dans ses attentes.

Ce type de désindustrialisation des pays occidentaux développés semble une tendance lourde que rien ne peut arrêter si l'anticipation du changement des attentes des clients n'est pas au rendez-vous.

Il est impératif que les entreprises fortement dotées en emplois procèdent à des diagnostics sérieux et que les résultats de ceux-ci soient régulièrment mis à disposition de nos gouvernants et politiques... Il ne suffit plus d'attendre, tout simplement, et de constater que le "client n'est plus là" pour trouver une bonne raison de céder à la facilité et au sort, pour délocaliser.

Cela aussi serait l'expression d'une entreprise sinon "citoyenne" au moins "socialement responsable"...


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