La journée d’aujourd’hui est décisive. Si la peur ne se transforme pas en espoir, les dégringolades boursières vont s’accélérer, les économies s’effondreront et la paix mondiale finira par être menacée.
Tel sera le cas si les mesures que les gouvernements européens annonceront dès cet après-midi sont interprétées comme des cadeaux faits aux banques avec l’argent des contribuables.
Gordon Brown, le Premier Ministre britannique, a montré le chemin : l’Etat ne rachète plus des créances pourries, il entre au capital des banques : c’est un investissement et non plus une dépense.
Encore faut-il qu’un choc psychologique se produise c’est-à-dire que le public croie que cet investissement pourra être rentable et qu’en bout de course les contribuables feront une bonne affaire. Au prix où sont tombées les actions bancaires, c’est possible... si la machine se remet à tourner.
Pour cela il faut que la confiance revienne et, pour qu’elle revienne, il ne suffira pas que les gouvernements européens prennent la bonne décision. Il ne suffira pas même pas que les autorités américaines fassent de même. Il faudra que les hommes politiques parviennent à persuader les contribuables que l’argent public ne sera dilapidé mais au contraire utilisé pour un placement d’avenir.
Le poids des mots peut faire pencher la balance de la crise.
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