La classe politique française, à tous les échelons électifs, a trois caractéristiques principales : elle est, en grande partie, mâle, blanche et "vieillissante". Exit les femmes malgré la loi sur la parité, les jeunes, sans parler des personnes d’origine non européenne.
Dans un pays où les fins de mois pour des millions de personnes se jouent, selon Jean-Paul Delevoye, Médiateur de la République, à 50 euros, les élus apparaissent, de plus en plus, comme des professionnels de la politique, des cumulards à leur profit, sans prise réelle avec la société telle qu’elle est.
Aller vers le non cumul des mandats pourrait, dans ces conditions, avoir deux effets bénéfiques. Il honorerait la classe politique qui retrouverait un peu du crédit perdu. Il insufflerait aussi un peu de sang neuf et plus de diversité. Comment le rendre effectif me dira-t-on ? Une mesure simple à mettre en œuvre suffirait à freiner la course au cumul de postes : interdire le cumul des indemnités.
Ajouter un commentaire