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Bientôt l'équivalent du programme Rafale ! Le coût du Centre de stockage de déchets nucléaires prévu à Bure, en Haute Marne, est estimé à 36 milliards d'euros. En outre, malgré ses dimensions impressionnantes (15 km2 de galeries et d'alvéoles creusés dans l'argile à 500 mètres sous la surface du sol) il est probable qu'il sera bientôt trop petit.
Par ailleurs, pour des raisons diverses, ce projet se heurte à des contestations majeures de la part d'une partie des populations locales, des associations écologistes et d'un grand parti de la coalition présidentielle.
Il n'est donc pas étonnant que des solutions alternatives soient recherchées. D'aucuns proposent de revenir dans le Pacifique et d'enfouir les déchets dans le sous sol des atolls ayant déjà servi pour les expérimentations militaires. D'autres suggèrent de les envoyer se perdre dans l'espace intersidéral. Certains évoquent la possibilité de les envoyer tout simplement au fond des océans. Cette méthode employée, en particulier par les Soviétiques, au début de l’ère nucléaire est aujourd'hui rejetée a priori aux cris de « La mer n'est pas une poubelle » « On ne va quand même pas laisser des déchets mortels dériver au fond des océans pendant des millions d'années ».
Le rejet intuitif de cette solution est tel qu'il est à peu près impossible d'être entendu quand on rappelle que :
- les déchets nucléaires sont particulièrement lourds et ne peuvent que s'enfoncer dans la vase ;
- l'eau est un des meilleurs matériaux pour absorber les rayonnements radioactifs ;
- un éventuel poisson qui passerait à proximité de ces déchets recevrait peut-être un rayonnement minime (comme celui reçu par les marins d'un sous-marin nucléaire) mais n'avalerait pas ces matières radioactives et ne les propagerait pas
- les sous-marins nucléaires qui ont coulé avec leurs réacteurs et leurs missiles nucléaires n'ont déclenché aucune catastrophe écologique …
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