La « sécurité nationale », un poison pour la démocratie?
Remarquable tribune de deux juristes dans Le Monde daté du 16 septembre. L’un Kamel El Hilali, est chercheur à Paris Assas, l’autre, Aziz Huq, enseigne à Chicago. En substance ils attirent notre attention sur la manière dont le concept à géométrie variable de « sécurité nationale » fait dériver la démocratie au plus haut niveau de l’État. Importé des États-Unis par Nicolas Sarkozy en 2008, il est largement utilisé depuis. Il permet en fait à un Président d’organiser des réunions dont les échanges sont secrets sur « n’importe quel sujet ». Aux États-Unis, qui l’utilisent depuis 1947, ils y