
Colorier la carte de France. Tel était l’exercice demandé à un élève en classe de CE1. La maîtresse passe et, lui montrant la Corse, lui dit : j’ai demandé de colorier la France. Ce à quoi l’enfant rétorque : mais
la Corse fait partie de la France.
« Tu me copieras 100 fois "je ne réponds pas à la maîtresse".»
Telle a été la sanction pour une parole de vérité.
Autre situation : la marée noire en Louisiane. Un ingénieur de BP a écrit noir sur blanc dans un rapport interne de 2009 :
le coffrage métallique de la plateforme n’était pas assez solide et qu’il pouvait céder sous la pression de la mer. Qu’a fait BP ? Rien. Conséquence du choix de se mentir, sciemment ou par omission à soi-même ? Le coffrage a bien cédé en 2010.
Le lien entre ces deux cas ?
Notre rapport à la vérité. Tout concourt à valoriser le "mensonge". Connaître la vérité mais la garder pour soi ou savoir et dire en vain. Telle semble être l’alternative dans cette ère du mensonge.
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