« Gaïa » et la planète finance

071120-Gaia.jpgEn 2000, lors de la crise boursière, les pessimistes avaient les yeux braqués sur le prix de l’immobilier. Ils craignaient que ceux qui avaient le plus perdu en bourse se mettent à vendre leurs biens et que le cumul des deux baisses déclenche une crise globale.

Symétriquement, les pessimistes redoutent aujourd’hui que la chute de l’immobilier entraîne celle de la bourse. Jusqu’à maintenant tel n’a pas été le cas.

On en arrive à se demander si le système financier mondial n’a pas atteint un tel niveau de sophistication qu’il finit par s’autoréguler. Le nombre des transactions est si élevé, l’arbitrage entre les monnaies si performant que la planète finance trouve à chaque instant des équilibres nouveaux. Elle va de choc en choc mais, comme Gaïa, elle continue de tourner. Jusqu’à quand ?  

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Commentaires

C'est surtout l'immense volume des actifs qui fait la stabilité du système, la pléiade des actifs. Tellement énorme, que l'on se rend même pas compte ce que représente le système

Les optimistes achètent un Napoléon par mois en se disant que pour un bout de temps l'or a des chances de suivre l'inflation sur le très long terme.

Les pessimistes, eux, achètent des couvertures, des sous-vêtements en coton, des pardessus, des stocks d'antimite et des quantités de conserves. En prévision d'un éventuel effondrement du système comme dans les années 20 en Allemagne.

Les très pessimistes - c'est le cas de Gérard de Courcy ou du Colonel Alex - se trouvent un CRS (centre de repli et de survie) où faire pousser leurs légumes. Ils le choisissent à plus de 1000m d'altitude et avec une source pour éviter dans une certaine mesure la pollution. Et prévoient poules, lapins et une chèvre dans le CRS en question.

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