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Si Thierry Breton avait voulu dégoûter les Français de la Bourse, il n’aurait pas agi autrement. Cinq millions de braves gens se sont précipités pour acheter des actions EDF au cours d’introduction. Dans leur esprit, EDF était une valeur sûre. Sur le fond, ils avaient raison mais la barre ayant été fixée trop haut, les braves gens, au lieu d’enregistrer des plus values immédiates, risquent de perdre des sous si les circonstances les obligent ? vendre vite.
Commentaires
Je crois que ceux qui seraient ainsi déçus par la Bourse seraient ceux, institutionnels ou particuliers, qui auraient une véritable "âme de spéculateurs".
Car, au fond, acheter une action d'une institution comme EDF qui est, jusqu'? présent, la "propriété" de tous les Français depuis sa création en entreprise publique c'est, au fond, mobiliser une partie de ses disponibilités financières excédentaires pour le long terme. Et, la sagesse populaire apprend qu'il ne faut jamais risquer au "jeu de la Bourse " de l'argent dont on pense avoir besoin de disposer en retour ? n'importe quel moment et en particulier rapidement après l'avoir investi.
Tant que le titre EDF n'est pas vendu, l'acheteur n'a rien perdu. Il en reste le propriétaire et donc l'actionnaire.
Mais hélas tout le monde semble confondre aujourd'hui dans le grand public les mots d'Actionnaire et de Spéculateur et donc engagement de long terme dans une entreprise avec "aller-retour". C'est dommage...
Est ce du capitalisme ou du libéralisme ?
Attention ? ne pas confondre ces 2 termes.
Le capitalisme nous vivons depuis 1 siècle dedans et EDF n'a pas eu ces problèmes.
Aujourd'hui on nous présente le libéralisme comme la suite logique du capitalisme, or ceci n'a (peut-être) rien ? voir, tout comme le communisme pourrait être une progressions du capitalisme (en passant par le capitalisme social).
Perso, je suis pro-capitaliste et anti-libéral justement.
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