Démocratie

Donald Trump, l’écume de l’événement et le temps long

Que restera-t-il de Trump dans vingt ou cinquante ans si nous nous projetons dans le futur ? Que nous enseigne l’histoire de l’Amérique au moment où l’élection surprise de ce républicain populiste prend toutes les allures d’un cataclysme, si nous regardons vers l’arrière? C’est le rôle des think tanks et autres clubs de réflexion comme le Club des Vigilants d’essayer d’inscrire l’événement dans le temps long. La promesse de campagne la plus évidemment dangereuse pour l’humanité concerne le climat. Le changement d’attitude des Etats-Unis et de la Chine a permis l’accord de la COP21. Trump

La lente agonie de la démocratie représentative

Montée en puissance ... et agonie des démocraties libérales représentatives Une montée en puissance jusqu’au XXème siècle La démocratie a fini par triompher dans notre pays au moment de la Révolution française, même si en 1789 c’était sous une forme que nous aurions du mal à reconnaître aujourd’hui. En effet? le droit de vote y était loin d’être universel. Cela n’est pas si étonnant : la démocratie est issue - au moins dans notre imaginaire collectif - de l’Antiquité gréco-romaine. Or? à cette époque, elle était élitiste : seuls les riches possédants avaient le droit de vote et la société

Eloge de la métamorphose, prix de l'essai 2016 de l'Académie française

Alain de Vulpian, l'un des administrateurs fondateurs du Club, a reçu pour son dernier livre "Eloge de la métamorphose - En marche vers une nouvelle humanité" le prix de l'essai 2016 de l'Académie française. Nous évoquions son livre dans le dernier "Vigilances". Dans la dernière partie, "En route vers l'avenir", le chapitre intitulé "Notre démocratie tarde à entrer dans le jeu de la société des gens" nous aide à mieux comprendre le succès rencontré depuis quelques temps par des initiatives de la société civile révélatrices de la prise de conscience de cette situation : c'est l'émergence de ce

L'Iran après les élections : nouvelles perspectives

Comme il l’espérait, le Président Rohani sort clairement renforcé des élections qui viennent de se dérouler en Iran. Certes, il n’existe pas en ce pays de partis constitués, et un deuxième tour doit encore pourvoir au Parlement une soixante de sièges sur un total de 290. Les lignes restent donc encore floues entre le nombre définitif, s’il le devient jamais, de ses partisans et de ses adversaires. Mais la victoire de Téhéran, où la liste de « l’Espoir », coalition de réformateurs et de modérés, a remporté la totalité des trente sièges en jeu annonce une bascule des équilibres anciens quand les