
John Mc Cain, le vétéran, incarne le « hard power », la volonté de faire respecter l’Amérique, d’exercer un « leadership » sur des alliés consentants.
Barack Obama, l’universaliste, personnalise le « soft power ». Il veut réconcilier l’Amérique et le monde, rendre enviables des « partnerships » avec elle.
Hillary Clinton, l’avocate, est experte en « bargaining power ». Elle est apte à préparer des “deals” afin de servir les intérêts de son pays.
Echaudés par George W. Bush, la plupart des Européens verraient d’un assez mauvais œil l’élection de John Mc Cain. Entre Barack Obama et Hillary Clinton leur cœur balance mais, au total, ils préfèrent Obama. Ce n’est pas seulement une question de style. C’est aussi parce qu’un « bargaining power », privilégiant les intérêts de l’Amérique, ne servirait pas toujours les intérêts de l’Europe. Notamment parce que la géographie a fait de l’Ancien continent le voisin du monde musulman.
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