La plaie afghane
Mettez-vous à la place d’un Afghan qui, même s’il est Tadjik ou Ouzbek et condamne les excès commis par des Talibans Pachtounes, voit des soldats occidentaux chercher à dicter l’avenir de son pays. Il se dit que, tôt ou tard, les étrangers partiront alors que les Pachtounes, qu’ils soient ou non Talibans, seront encore là. S’il n’y a pas de gouvernement national crédible, il préfèrera ménager son avenir plutôt que faire figure de collabo. Moralité : si l’on veut peser sur le destin d’un pays lointain, il faut être sûr de pouvoir rester le temps qu’il faudra. Est-ce vraiment sur pour l