Oiseaux de bon augure
Début avril, des oiseaux de bon augure ont chanté de plus en plus gaiement : le grand ajustement, disaient-ils, est déjà amorcé. Fin avril, le FMI a fait déchanter : la reprise, estimait-il, n’est pas pour demain. Mais après-demain ? Resteront des problèmes de fond. Ils sont antérieurs à la crise et peu susceptibles d’être résolus rapidement : Ø La croissance mondiale a été longtemps tirée par l’endettement des ménages américains . Or, ceux-ci ne peuvent plus jouer le rôle de « consommateurs de dernier ressort ». Il faudra du temps avant que la Chine, même si elle entraîne tout le sud