Hard, soft or bargaining power?
Les Américains jugent John Mc Cain, Hillary Clinton et Barack Obama en fonction de multiples critères. Pour les Européens, c’est plus simple : la répartition des impôts et des dépenses sociales aux Etats-Unis ne les concerne guère ; leur unique souci tient à la façon dont le prochain Président pèsera sur les affaires du monde. La catégorisation, dès lors, devient assez facile. John Mc Cain , le vétéran, incarne le « hard power », la volonté de faire respecter l’Amérique, d’exercer un « leadership » sur des alliés consentants. Barack Obama , l’universaliste, personnalise le « soft power »