Tony qui rit, Gordon qui pleure
Au lendemain de la disparition de l’A330 d’Air France entre Rio et Paris, une passagère qui, au dernier moment, n’avait pu embarquer, était interrogée à la télévision. Par décence, ses propos étaient empreints de tristesse mais ses yeux trahissaient la joie qu’elle éprouvait d’avoir échappé à la catastrophe. Sans doute, en serait-il de même pour Tony Blair aujourd’hui s’il devait répondre à des questions sur la déconfiture du parti au nom duquel il a gouverné pendant 121 mois. En juin 2007, Gordon Brown a pris le relais. Le passage du témoin avait été si long et si pénible que, dès janvier