L’intégration en question
Le vote aux élections locales des étrangers résidant en France est un éternel serpent de mer. Depuis l’arrivée des socialistes au pouvoir, en 1981, il revient, ? intervalle régulier, sur le devant de la scène. Récemment, c’est le Ministre de l’intérieur, par ailleurs président du parti de la majorité, qui l’a remis sur la table. Il s’est déclaré favorable au vote des étrangers non communautaires après dix ans de résidence. Tollé général, en particulier ? droite, la plupart refusant de dissocier l’exercice de la citoyenneté et la nationalité. Certains vont jusqu’? déceler dans la démarche d