Comment exprimer deuil, solidarité et fraternité ?
Dimanche matin je suis allé au marché, comme si de rien n’était. L’après-midi, soleil aidant, les enfants riaient sous mes fenêtres et le manège tournait, comme si de rien n’était. Les parents étaient installés à la terrasse des cafés. C’est bien. Après les attentats de vendredi il faut que la vie continue, comme si de rien n’était. Les Français de 2015 semblent bien décidés à se comporter comme les britanniques de 1940 sous les bombardements hitlériens du Blitz. Même si chacun d’entre nous est devenu une cible. Pourtant, il manque quelque chose. En janvier il y eut les « je suis Charlie »