France

La politique politicienne n'est pas morte au Bataclan

[[{"type":"media","view_mode":"media_large","fid":"6769","attributes":{"class":"media-image wp-image-6397 alignleft","typeof":"foaf:Image","style":"","width":"182","height":"121","alt":"Unknown"}}]]La tragédie qu'a connue Paris a malheureusement mis en évidence des comportements scandaleux indignes d'une démocratie qui se veut évoluée a fortiori lorsqu'ils sont le fait d'élus nationaux. Quelques hommes politiques (principalement de droite) ont fait à la suite du Congrès de Versailles, des déclarations choquantes alors que notre pays traverse une tragédie qui appelle à l'union de tous les

History is again on the move

[[{"type":"media","view_mode":"media_large","fid":"6768","attributes":{"class":"media-image wp-image-6393 alignleft","typeof":"foaf:Image","style":"","width":"199","height":"132","alt":"Unknown"}}]]Aujourd’hui nous réapprenons que l’histoire est tragique. History is again on the move disait le grand historien anglais des civilisations Arnold Toynbee pour résumer le mélange d’effroi et de désarroi devant l’imprévisibilité des événements. La guerre est dans la besace de l’histoire, elle ne la quitte jamais vraiment. Pour cette raison, elle a été longuement décrite, réfléchie et théorisée

Comment exprimer deuil, solidarité et fraternité ?

Dimanche matin je suis allé au marché, comme si de rien n’était. L’après-midi, soleil aidant, les enfants riaient sous mes fenêtres et le manège tournait, comme si de rien n’était. Les parents étaient installés à la terrasse des cafés. C’est bien. Après les attentats de vendredi il faut que la vie continue, comme si de rien n’était. Les Français de 2015 semblent bien décidés à se comporter comme les britanniques de 1940 sous les bombardements hitlériens du Blitz. Même si chacun d’entre nous est devenu une cible. Pourtant, il manque quelque chose. En janvier il y eut les « je suis Charlie »

Croissance zéro : la vision de Daniel Cohen

Le dernier livre de l’économiste Daniel Cohen* explore un des thèmes de travail du club : la croissance zéro. C’est un livre d’histoire et d’anthropologie autant sinon plus que d’économie. Avec son talent de plume et de pédagogie habituel Daniel Cohen part chercher son sujet tellement loin dans l’histoire de l’humanité qu’on se demande pendant quelques chapitres s’il va y venir (tout en profitant très agréablement des riches lectures de l’auteur). S’il croit, à son tour, à l’éventualité d’un ralentissement durable de la croissance, c’est bien pour les mêmes raisons que Robert Gordon, dont les

Réfugiés : Inquiétant renversement de l’opinion

On peut se réjouir sans réserve que la France et une partie de l’Europe accueillent enfin les réfugiés –syriens notamment- comme il se doit. On peut regretter qu’on ait mis si longtemps à le faire. Et on peut néanmoins s’inquiéter du renversement auquel nous venons d’assister. En l’espace de quelques jours le gouvernement français, une bonne partie de la presse et l’opinion majoritaire ont changé totalement d’attitude. A cause de la photo d’un enfant mort sur une plage et des initiatives prises par le gouvernement allemand. On a rarement vu une démonstration aussi caricaturale de tout ce qu’on

Jacques Andréani nous a quittés

Le Club des Vigilants a la tristesse d’apprendre le décès de Jacques Andréani, Ambassadeur de France, membre du Conseil d’Administration du Club des Vigilants. Jacques a succombé à une attaque samedi 25 juillet pendant ses vacances au bord de la mer en famille, à Pornic. Les funérailles seront organisées ce vendredi 31 juillet 2015 à 10.30 à l'Eglise de Saint Germain des Prés, à Paris. Jacques, qui avait été ambassadeur à Washington, notamment, avait présidé les travaux d’une des importantes commissions des Vigilants sur les Etats-Unis et leur rapports avec le reste du Monde, notamment l

Carton rouge aux allègements des charges sur les salaires intermédiaires

La Fabrique de l’Industrie avec Louis Gallois proposent d’alléger les charges sur les salaires intermédiaires pour renforcer les marges des entreprises dynamiques et (via leur investissement et leur développement) créer des emplois. Cela sans supprimer l'aide aux bas salaires. On sent bien intuitivement que subventionner tous les salaires ne sert à rien. Et des études économiques confirment que l’impact sur l’emploi d’une aide sur un salaire de 1,6 fois le smic (salaire médian) serait 15 fois moins efficace qu’une aide au niveau du Smic (simplement parce que le salaire s’ajuste en grande

Veut-on vraiment s’attaquer au chômage ? Il faut mieux partager le travail.

Le principal fléau social dans notre société riche est le chômage. L'Etat y use sa crédibilité : chacun ayant maintenant compris que les entrepreneurs créent l’emploi, l’Etat invoque une croissance qui ne reviendra pas (voir les travaux du groupe du Club sur la croissance zéro) ou multiplie les aides plus ou moins aveugles aux entreprises. Du coup, tout le monde de l'entreprise essaie d’attirer ces aides en argumentant sur sa contribution à l'emploi ! Le dernier exemple est la demande de Louis Gallois et de la Fabrique de l’Industrie d’une aide publique abaissant le coût des salaires

J-M Borello : Comment rester solidaires lorsque l'argent public se fait rare

La France d’aujourd’hui est une grosse machine à exclure forcée à dépenser beaucoup d’argent pour essayer d’inclure ceux qu’elle a elle-même exclus. Cette idée a été exprimée par Jean-Marc Borello le 18 juin au cours d’une Matinale du Club des Vigilants. La question posée par les Vigilants au Président du Groupe d’économie sociale SOS, (12 000 salariés) était : « Comment rester une société solidaire lorsque l’argent public se fait rare » ? Le Club s’interroge en effet sur ce que pourrait être le fonctionnement de notre société si la croissance très lente ou la croissance zéro s’installait

Qui a peur de la déflation ?

Nous voilà à présent 15 ans après le lancement de l’Euro et 7 ans après le début de la crise de 2008 et il n’est pas un français qui ne prennent un instant au sérieux le risque de déflation tel que présenté par les médias et les gouvernants. Qui le pourrait ? Avec le passage du Franc à l’Euro, nous venons en effet de vivre une période d’inflation galopante où les prix des biens communs et des services, quels qu’ils soient, ont tous été au minimum multipliés par 8 et quand je dis 8, cela représente bien 800% d’augmentation par rapport aux prix d’origines. Dans un de mes articles antérieurs, je