Entreprises

Du vendeur conseil au vendeur consultant

Actuellement dans le domaine des TIC, informatique, téléphonie, multimédia, les clients n’utilisent que 20% des possibilités des équipements qu’ils achètent. Cela n’est pas étonnant : les TIC sont des marchés «techno-conquérants» exclusivement centrés sur l’offre et l’obsolescence. Cela aboutit au suréquipement. Le suréquipement est une nuisance car sa crainte peut être dissuasive de l’achat ou des compléments d’achats. Ce phénomène est probablement très accentué chez les seniors (à fort pouvoir d’achat). Cela représente un manque à gagner pour les fabricants, les opérateurs, les distributeurs

C’est Business Week qui le dit !

La financiarisation de l’économie est, le plus souvent, dénoncée par des gens qui se situent « à gauche ». Il est donc intéressant de noter que l’hebdomadaire américain le plus respecté des milieux d’affaires reprend, dans son numéro daté du 13 novembre, les conclusions d’une étude menée par deux professeurs d’université selon lesquels le rôle joué par les analystes financiers conduit à des excès. Dans les premiers neuf mois de cette année, 1112 Chief Executive Officers auraient été contraints de quitter leur poste. Dans près de la moitié des cas, les décisions des Conseils d’Administration

WiMax et UMTS : la convergence ?

Depuis environ 10 ans, les observateurs s’attendent à voir converger (comprendre : fusionner) les technologies des télécommunications et de l’informatique. Une nouvelle étape vient d’être franchie avec le WiMax. Issu du monde de l’informatique et présenté assez improprement comme une évolution du désormais célèbre WiFi, le WiMax propose des débits de plusieurs dizaines de mégabits/seconde sur des rayons de couverture de quelques dizaines de kilomètres. Au point que dans de nombreuses applications, le WiMax peut en théorie concurrencer l’UMTS (le haut débit proposé par les opérateurs

Investir en Russie

Le développement économique potentiel de la Russie est immense mais des retards ont été pris. Les entreprises européennes, y compris les moyennes, pourraient en profiter. Une des raisons du retard est que les Russes n’ont pas eu, comme les Chinois, la chance de disposer d’une diaspora prête à investir dans son pays d’origine. Circonstance aggravante : les oligarques avaient tendance à placer à l’étranger un argent vite gagné. Maintenant, tout a changé. . Non seulement, des capitaux reviennent mais surtout, la hausse des prix du pétrole et du gaz a si bien rempli les caisses que la Russie a pu

Normes et standards : quand l’Asie s’éveillera

Imposer une norme, revient, dans un contexte mondialisé, à s’assurer un bénéfice immédiat en terme économique et stratégique. L’Europe, malgré quelques beaux succès industriels, à l’instar du GSM qui a su s’imposer sur tous les continents, est à la traîne. Dans ce domaine, ce sont les Etats-Unis qui, grâce à leur suprématie en termes d'innovation et de maîtrise de l'information, tiennent le haut du pavé. Ils sont à même de proposer leurs propres normes ou bien d'en créer de nouvelles et de les rendre indispensables aux yeux de tous. Cela va-t-il durer ? Rien n’est moins sûr. Le réveil de l

Prospective et Psychanalyse : des espaces de transition pour bâtir le futur

Aujourd’hui, sans doute plus qu’hier, le déficit de prise en compte des sciences humaines et de la psychanalyse en particulier parait préjudiciable à la pertinence de toute démarche prospective. Comme Kurt Lewin, l’inventeur de la théorie du but , Saphia Richou et Evelyne Bertin pensent que « l’espace de vie d’un individu, loin d’être limité à ce qu’il considère être la situation présente, inclut le futur, le présent et aussi le passé. Les actions, les émotions et certainement le moral d’un individu à chaque instant dépendent de sa perspective temporelle totale ». Anticiper, en effet, demande

La génération des chefs d'orchestre

Nous sommes aujourd'hui à la croisée des chemins... et, en dépit de la somme de connaissances dont nous disposons individuellement et collectivement, des informations auxquelles nous avons accès quasi en temps réel, nous savons de moins en moins de quoi demain sera fait et où nous serons. De ce fait, l'individu, l'entreprise, les nations, ... disposant de moins en temps pour analyser, agir, réagir, prévoir, se doivent d'être à l'écoute des multiples signaux, souvent faibles et diffus émis par leur environnement pour être à même d'accompagner voire si possible de précéder les changements. Pour

Le travail et l’égo

Le luxe le plus « moderne » est d’avoir un travail qui passionne. Ceux qui s’ennuient au boulot cherchent leur plaisir ailleurs et ceux qui n’ont pas de boulot risquent la déprime. D’où, en Occident, une sorte de paradoxe : les riches travaillent plus que les pauvres ! C’est un phénomène nouveau, peut-être unique dans les annales du monde. Adieu les aristocrates qui méprisaient le labeur. La valeur travail a grimpé l’échelle sociale ; les valeurs famille, loisirs, culture imprègnent la classe moyenne. Le glissement a du bon mais le « Bonjour Paresse » menace et le balancier est allé trop loin

Microsoft trop fort ou... monde libre trop faible

Depuis quelques années, les logiciels libres font partie intégrante des offres des grands groupes informatiques. Ils devaient permettre aux entreprises et institutions, soucieuses de leur « dépendance », une alternative à l’hégémonie de Microsoft. Quel bilan peut-on en tirer aujourd’hui ? Selon une étude du cabinet OneStat.com, 97% des micro-ordinateurs dans le monde sont équipés d’un système d’exploitation de Microsoft Windows. Les Linux sont passés, entre 2003 et 2006, de 0,51% à… 0,36% ! Pour les logiciels de navigation sur Internet, Internet Explorer de Microsoft a certes perdu, dans la

Nouveau taylorisme

Charlot a immortalisé le travail à la chaîne dans "Les temps modernes". Depuis, beaucoup d’usines ont changé mais le taylorisme, qui avait épargné les bureaux, y est entré. Dans de nombreuses entreprises de services, la plupart des cadres doivent donner un compte rendu détaillé de leurs activités dans des « Time Sheets » de plus en plus précises. Surtout, l’ordinateur est omniprésent et quiconque loupe un mail est quasiment accusé de faute professionnelle. En France, les 35 heures n’ont rien arrangé car la chasse aux « temps morts » est ouverte. En Angleterre même, le fameux « Tea Time » a