Virus informatique : une guerre sans fin

090401-VerdeTerre.jpgDepuis 6 mois, Conficker, un virus informatique, fait cauchemarder les informaticiens du monde entier. Exploitant une faille de sécurité des systèmes d’exploitation Windows de Microsoft, il a infecté des millions de PC (10 aux dernières nouvelles). Et dès qu’un correctif, souvent inefficace, est trouvé, Conficker mute dans une nouvelle version (trois à ce jour), obligeant les éditeurs d’antivirus à trouver une nouvelle parade.

Le 1er avril, et ce n’est pas vraisemblablement pas un poisson du même nom, une nouvelle version du virus, plus virulente que les précédentes, est annoncée. Les informaticiens sont sur les dents. Face à eux, un ou plusieurs individus, grâce à des moyens probablement ridicules, sont parvenus à tenir en échec le monde tout puissant de la sécurité informatique.

L'Université du Michigan est à la recherche du premier ordinateur infecté. Les spécialistes espèrent ainsi remonter au créateur de ce virus. Pour l’heure, ils fouillent du côté de l’Asie. Alors que certains pensent que  son origine est à chercher en Europe centrale. En attendant, il mute, il mute ... le virus.

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Commentaires

Contrairement à ce que tu évoques, chère Meriem, il ne me semble guère approprié de parler de "moyens ridicules", tant ce ver est sophistiqué. Ses concepteurs ont redoublé d'ingéniosité lors de sa conception, et sont très certainement plusieurs au vu de certaines des caractéristiques du ver, qui démontrent une grande et large maîtrise de disciplines aussi variées que la cryptographie, les réseaux, les systèmes, etc.
Celui-ci est en effet gorgé de ressources très sophistiquées qui ont à plusieurs reprises laissé les équipes d'experts pantois : bardé de contremesures, capable de télécharger les fonctionnalités dont il a besoin en utilisant des technologies avancées, il sait également parfaitement se camoufler, et colmate même les brèches ayant servi à l'intrusion. Du travail de pro !

@ Bruno : certes ce sont des pros qui sont parvenus à créer ce virus, mais leurs moyens sont sans commune mesure à ceux déployés pour essayer de l'éradiquer.
@ Meriem : les nouvelles du front, ce 1er avril, sont plutôt bonnes. Il n'y a pas pour l'heure de manifestations évidentes du virus. De là à se dire que les concepteurs ont encore balladé les experts en sécurité informatique...

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