La révolte des « gens de peu »
Dans les « pays riches », environ 1% de la population est vraiment riche et environ 1/1000 très riche. Les classes, que l’on disait moyennes et qui regardaient vers le haut, craignent la dégringolade. Leurs fins de mois sont difficiles et ils redeviennent, selon une expression tombée en désuétude, des « gens de peu ». A tort ou à raison, ils se considèrent comme pauvres. Ces pauvres des pays riches se sentent écrabouillés entre deux forces qui leur sont étrangères. D’un côté, les pauvres des pays pauvres sont plus pauvres qu’eux et leur concurrence exerce une pression qui, dans certains cas