Politique

3 mn de vigilance avec René Ricol : pour un nouveau Pacte républicain

« Peut-on dire des choses très sérieuses sur des durées très courtes ? » Oui a répondu Jérôme Cazes, Président du Club des Vigilants dans une première vidéo. A écouter les " 3' de vigilance" de René Ricol, Président de Ricol Lasteyrie et Commissaire général à l’investissement jusqu’en mai 2012, on se dit que le pari est gagné. René Ricol se focalise sur un point : l’ISF. Il s’étonne notamment que les œuvres d’art en soient exemptées alors que les détenteurs d’actions d’entreprises, petites, moyennes ou grandes, qui elles sont créatrices d’emploi, n’y échappent pas. D’où le désir d’ailleurs qui

Carton Vert au film Snowpiercer

Pourquoi vais-je suggérer au groupe « Long Terme » du Club des Vigilants de donner un « carton vert » au film du coréen Bong Joon Ho qui vient de sortir à Paris ? Il éclaire je crois notre avenir d’une façon plus pertinente que bien des rapports. Il nous dit d’abord que nos vrais problèmes (et nos vraies solutions) ne sont pas technologiques mais politiques. Pas seulement à cause de la situation de départ : en espérant contourner le réchauffement climatique par une solution technologique, les hommes ont provoqué une nouvelle glaciation brutale qui a éteint toute vie sur terre, sauf dans un

Une nouvelle rationalité : l’altruisme

La deuxième édition du Forum d’économie positive s’est tenue au Havre à la fin du mois de septembre. A cette occasion, le groupe de réflexion présidé par Jacques Attali a présenté son rapport « Pour une économie positive ». Le rapport - qui reprend un certain nombre d’idées évoquées par Jacques Attali devant les membres du Club en janvier 2012 - développe 45 propositions (éducatives, règlementaires, institutionnelles, etc.) pour provoquer un changement d’échelle de l’économie positive, c’est-à-dire, fondamentalement, la capacité de l’économie à soutenir le bien-être humain sur le long terme. C

Bonne nouvelle : les Etats-Unis ont remplacé la Grèce dans la série financière « fais-moi peur, ça rapporte gros ».

Les séries TV sont à la mode. Comme on sait, les séries marchent par saisons et par épisodes. Le calendrier est carré et la durée de chaque épisode connue. Les personnages sont simples, les situations tranchées et chaque épisode doit se terminer sur un Cliffhanger : un « suspense » comme on disait il y a 20 ans. Désormais, les marchés financiers aussi fabriquent des séries. Souvenez-vous du psychodrame des sommets européens sur la Grèce qui chacun devait marquer la fin de l’euro. Pourquoi cet amour des marchés financiers pour les séries ? Simplement parce que les traders ont besoin pour gagner

Vers un défaut américain ? Ou la propension de la machine financière à créer des paniques

Les grandes banques ont fantastiquement progressé dans la manipulation des marchés au cours des 20 dernières années, créant au passage une industrie gigantesque et un risque collectif majeur. Il semble que les politiques s'essaient désormais à utiliser ce bel instrument : Barack Obama dramatise le blocage budgétaire américain en annonçant des troubles sur les marchés. Et les marchés se troublent... Que va-t-il se passer ? Normalement, ce qu'il se passe toujours pour des catastrophes anticipées d'origine humaine : elles ne se produisent pas, justement parce qu'elles sont anticipées

Allemagne : gaz de schiste vs nucléaire

On loue à raison comme une vertu démocratique la sortie du nucléaire décidée par l’Allemagne puisque 70 % de la population est pour. On loue aussi le volontarisme allemand qui fait que, d’ores et déjà, 25 % du mix énergétique allemand provient des renouvelables. Sur ce dernier point, Christian Stoffaes, co-président du conseil d’analyse économique franco-allemand qui s’exprimait jeudi 12 septembre aux cotés de Hans-Joachim Otto, Secrétaire d'État parlementaire du ministère fédéral de l'Économie, de l’Energie et de la Technologie en Allemagne a remis les pendules à l’heure. Tout d’abord, dit-il

La réélection triomphale d'Angela Merkel nous réconcilie avec la démocratie ...

Beaucoup de beaux esprits des élites françaises regardent avec attendrissement la Chine en expliquant que "nous les démocrates" avons un handicap irrattrapable : il est devenu impossible de gagner des élections libres sans court-termisme, populisme et paillettes. Ce ne sont pas vraiment les armes qu'Angela Merkel a utilisées. Les mêmes beaux-esprits ou d'autres en tirent la conclusion qu'il est impossible de suivre une opinion publique qui ne comprend rien (au nucléaire, a la finance spéculative, a l'équilibre des dépenses publiques, aux engagements militaires hors du territoire...) et a tort

Où est la grande enquête sur la crise grecque ? A la télé

C’est un des marqueurs les plus sûrs du déficit de vie démocratique dans l’union européenne : où est le grand rapport d’enquête sur la crise grecque et ses origines que l’on pouvait espérer des institutions européennes et notamment du parlement ? Nulle part à notre connaissance. C’est un journaliste (excellent), Olivier Toscer, qui nous a proposé ce qui s’en rapproche le plus vendredi 20 septembre sur France 3, après 23 heures bien entendu. L’émission est pour quelques jours en « replay » sur le site de la chaîne. Ce sont les interviews qui font toute la valeur de ce travail : Giscard, Trichet

Les citoyens européens se passionnent pour l’Europe

Il est communément admis que l’Europe, ce machin technocratique, ennuie mortellement les citoyens européens ce qui se concrétise par des taux de participation ridicules aux élections européennes. Christian Stoffaes, co-président du conseil d’analyse économique franco-allemand a mis ce lieu commun en question jeudi 12 en évoquant les élections allemandes dans le cadre d’une réunion organisée par le Club des Vigilants et l’ Atelier de la République. Si la chancelière Angela Merkel a de fortes chances d’être bien réélue le 22 septembre c’est à cause de la manière dont elle a géré la crise de l

La divergence énergétique entre la France et l’Allemagne est-elle problématique ?

La divergence des choix énergétiques entre une Allemagne qui sort complètement du nucléaire et une France qui envisage seulement de ramener sa part à 50% dans la production d’électricité risque de devenir un problème. C’est en tout cas ce qu’estime Christian Stoffaes, co-président du conseil d’analyse économique franco-allemand qui s’exprimait jeudi 12 septembre aux cotés de Hans-Joachim Otto, Secrétaire d'État parlementaire du ministère fédéral de l'Économie, de l’Energie et de la Technologie en Allemagne au cours d’une rencontre organisée par le Club des Vigilants et l’ Atelier de la