Entreprises

Réseaux sans fil (encore) en danger

L'article scientifique publié le 1er avril dernier par trois chercheurs de l'université de Darmstadt aurait pu passer pour une mauvaise plaisanterie avec son intitulé percutant : "Breaking 104 bit WEP in less than 60 seconds", si la communauté des experts en Sécurité des Systèmes d'Information n'avait pas ensuite confirmé que cette nouvelle n'était pas un canular, mais bel et bien une trouvaille mettant en péril la majorité des réseaux dotés d'un accès sans fil Wi-Fi. Depuis près de 6 ans maintenant, les nombreuses failles de sécurité qui ont été mises en évidence autour de la technologie d

Quand l’admiration s’en va …

Les Etats-Unis ont assis leur puissance en jouant sur deux registres : ils étaient à la fois forts et admirés. Aujourd’hui, la force subsiste mais l’admiration s’en va. Faute de modèle à admirer ailleurs, le monde se trouve déboussolé. La science tourne encore à l’heure américaine mais, dans les autres domaines, adieu le soft power ! L’unilatéralisme a fait tellement de ravages à l’international que « l’Oncle Sam » a acquis la réputation d’être sourd, aveugle, quasiment autiste, incapable de comprendre et d’apprécier les ressorts et les motivations de ceux qui ont été nourris par d’autres

Chinois gourmands mais pas pressés

Deux chiffres méritent d’être rapprochés. En 2006, l’ensemble des fusions et acquisitions en Europe a mobilisé environ 1.500 milliards de dollars. A la même époque, les réserves de change accumulées par la Banque Nationale de Chine ont franchi le seuil des 1.000 milliards de dollars. Si elle l’avait voulu, la Banque de Chine aurait donc pu acheter les 2/3 de toutes les entreprises qui ont été vendues en Europe. On calcule de la même façon, que le montant des réserves chinoises correspond à peu près à la capitalisation boursière des trois principales firmes américaines : Exxon Mobil, General

Guerre économique

Les cabinets d’avocats américains ont essaimé dans le monde entier et connaissent parfaitement les systèmes juridiques des pays où ils sont installés. Dans la conduite de leurs affaires, c’est un atout mais quand les rivalités deviennent nationales, cela peut être une arme. Ainsi, les entreprises françaises les plus en vue au Moyen Orient (Total en première ligne mais aussi BNP, Peugeot, Renault et quelques autres) sont en bute à des attaques dont le bien-fondé ou le mal fondé éclatera après que la justice ait suivi son cours. C'est-à-dire quand les rumeurs et les vagues auront déjà fait mal.

Naissance d'un métier du futur ?

Les dirigeants politiques de nos vieilles sociétés occidentales sont à la recherche d'idées pour utiliser la main d'œuvre dite "peu qualifiée" dans nos économies du futur à "haute valeur ajoutée". En France, par exemple, les experts du C.E.S. ont identifié que l'avenir appartiendra aux " emplois de totale proximité" car peu intéressants à délocaliser. Nos économies développées n'ont plus besoin, en réalité, de l'énorme quantité de main-d'œuvre dont disposent nos sociétés post-industrielles. Les emplois à forte valeur ajoutée, à l'instar des emplois de pure production, sont eux aussi entrés

Emploi : passer de la confection au sur-mesure

En France, accéder à un Contrat à Durée Indéterminée (CDI) relève de l’exploit. Le parcours du combattant commence généralement par des stages qui ne sont que des succédanés d’emplois. Les élus enchaînent ensuite des Contrats à Durée Déterminée (CDD) qui ne correspondent ni à leurs désirs personnels, ni aux besoins des entreprises. Les entreprises, chacun le sait, dépendent de leurs clients. Dans la plupart des secteurs, les clients passent des commandes. Ces commandes doivent être satisfaites. Il est probable mais pas certain que d’autres commandes suivront. Conclusion : il faut rendre légaux

PME de tous les pays, unissez-vous

Le décalage est de plus en plus frappant entre les grandes entreprises multinationales et les PME qui constituent le tissu économique du pays. Les premières atteignent des taux de profits record et les secondes des taux de rentabilité extrêmement bas. Ce décalage tient, pour une part, à l’écrasement des marges imposé par les premières aux secondes. Ainsi le profit remonte-t-il dans la sphère financière tandis que les patrons des PME et le personnel sont soumis à des contraintes de plus en plus fortes. Cette coupure et cette opposition au sein du patronat est de plus en plus sensible et de plus

Jusqu’au ciel ?

Quand tous les spécialistes, tant en Europe qu’au Etats-Unis, estiment que la Bourse va continuer à monter en 2007, il faut peut-être commencer à se méfier. Pour l’instant, les banquiers et autres gestionnaires de fortunes « surpondèrent » les actions dans l’éventail des placements. Leurs arguments ne manquent pas de poids : la croissance mondiale est au rendez-vous, les liquidités sont abondantes et les profits des entreprises n’ont jamais été aussi élevés. Dans de nombreux secteurs, les carnets de commandes sont pleins et, à en croire un sondage réalisé dans 50 pays, 93 % des responsables de

Il reste d'importantes réserves de profitabilité…

En France, depuis la seconde guerre mondiale, l'effort des entreprises a tout d'abord été axé sur la rationalisation des activités et sur la professionnalisation des employés. C'était l'époque où l'accent a été mis sur la manière de travailler et sur la manière de faire monter en compétences tous les acteurs. Des associations loi 1901, comme la Cégos, par exemple, on participé à cet effort national. C'était l'époque triomphante des directions de l'organisation toutes puissantes. Puis l'accent a été mis, sur l'apport de l'informatisation de ces nouvelles organisations optimisées en particulier

Europe : la société de la connaissance s’éloigne

Faire de l’Union l’économie de la connaissance la plus compétitive et la plus dynamique du monde d’ici 2010. C’était une des ambitions proclamées à Lisbonne en 2000. En 2002, des objectifs précis étaient fixés dont l’augmentation des dépenses en R&D à 3% du PIB communautaire et la formation de 700 000 chercheurs supplémentaires. Aujourd’hui, de l’avis même de la Commission européenne, on en est encore loin. Au rythme actuel, l’Europe ratera, à coup sûr, l’objectif des 3 % et atteindrait, au mieux, 2,2 %. Soit la même part que la Chine qui n’en était qu’à 1,3 % en 2003 ! Et toujours bien loin