Economie

Simplification : paroles, paroles

13 ministres délégués ou secrétaires d’Etat pour le développement des PME se sont succédés depuis l’accession de Georges Pompidou ? la présidence de la République en 1969. Chacun d’entre eux a promis de diviser par deux la paperasserie administrative. En 2005, soit 36 ans après, cette paperasserie, en réalité, a été multipliée par deux. Ce qui donne un absurde : ½ puissance 13 = 2 ou, si l’on préfère, ½ V puissance 13 = 2, V étant le coefficient de velléité des ministres.

Management-Spectacle

Je ne sais pas pour vous, mais moi, la couverture médiatique de la succession de Jean-Marc Espalioux ? la tête d'Accor m'a mis mal ? l'aise. Comme tout le monde, et notamment l'intéressé, j'ai appris la nouvelle par les journaux, en l'occurrence Le Fig Eco et les Echos. Les deux articles se ressemblaient d'ailleurs. On y annonçait une pré-sélection de 8 candidats, tous issus du Gotha patronal ? forte visibilité: Germond, Pélisson, Giscard ... On se demande ce que Christian Streiff venait faire dans cette liste, si ce n'est rajouter le piment du déj? éconduit. En définitive tout cela

Et si la nouvelle Chine se souvenait de ses démêlés avec le libre-échange ?

Il y a 163 ans, le 29 août 1842, le traité de Nankin mettait fin à la «guerre de l'opium». Le gouvernement chinois renonçait à interdire l'importation de la drogue en provenance des Indes britanniques. Pourtant la drogue était une fabrication étrangère que les Chinois n’avaient pas envie de voir se répandre au sein de leur population. Les Anglais, par une politique dite de « la canonnière », avaient enfin réussi à faire plier les Chinois qui refusaient d’ouvrir leurs frontières à leur production. Aujourd’hui, l’Europe a tendance à penser que le textile à bas coût est une drogue insupportable

L’Europe levier

Nul besoin d’être un esprit puissant pour comprendre que si le Lichtenstein voulait introduire des normes spéciales pour que les moteurs des voitures soient moins polluants, les constructeurs n’hésiteraient pas à renoncer à ce minuscule marché. Il n’est pas non plus besoin d’être particulièrement perspicace pour savoir que si l’Union Européenne toute entière imposait des normes, tous les constructeurs du monde s’y conformeraient afin de ne pas s’exclure d’un immense marché. L’Europe peut, non seulement, être un levier mais tout indique qu’elle va l’être. Tôt ou tard, les Européens voudront

Géothermie : une énergie d’avenir

Le respect, par les pays signataires, du protocole de Kyoto implique la baisse des émissions de gaz à effet de serre, essentiellement le CO2. Cela suppose une moindre utilisation des énergies fossiles (pétrole, gaz, etc.). Or, le modèle économique qui est le nôtre est gros consommateur d’énergie et, pour tenir les objectifs de Kyoto, des solutions alternatives doivent être trouvées... A court terme, le nucléaire, énergie propre mais dont la gestion des déchets n’est pas sans problème, peut servir de relais. Le développement des énergies dites renouvelables (marée, vent, solaire, etc.) en est