Société

Grippe H1N1 : le vrai scénario noir

Selon l’OMS, la pandémie de grippe A (H1N1) touchait près de 300 000 personnes dans le monde au 18 septembre 2009. La pandémie actuelle surprend par sa vitesse de propagation – en six semaines le virus H1N1 parcourt la même distance que d’autres virus en six mois ! – et "rassure" par son côté "bénin" – à ce jour, on compte environ 3500 décès, soit un peu plus de 1 % des personnes contaminées. La plupart des experts estiment que l’heure de vérité sonnera à l’automne et, pour l’essentiel, deux scénarios sont envisagés. Un troisième pourrait être encore plus ravageur.   Le premier, optimiste

London River

Dans un Londres traumatisé par les attentats de juillet 2005, deux destins se croisent. Une mère (Brenda Blethyn) britannique vivant à Guernesey recherche sa fille étudiante dont elle est sans nouvelles. Un père (Sotigui Kouyaté, Ours d’argent au Festival du film de Berlin), africain qui vit et travaille en France, cherche son fils, étudiant à Londres, qu’il n'a pas vu depuis 15 ans... depuis qu’il l’a laissé, à l’âge de six ans, en Afrique avec sa mère. Deux êtres si différents et ... si semblables pourtant.   Différents  ? Elle est blanche protestante. Il est noir musulman.   Semblables  

Une bien embarrassante double casquette

Classé monument historique , l’hôtel Lambert situé à la proue de l’île Saint-Louis a été racheté, en 2007, par Hamad Ben Khalifa-al-Thani, frère de l’émir du Qatar. Depuis, la décision prise par le nouveau propriétaire de "restaurer" ce joyau parisien du XVIIe siècle qui comprend des éléments rajoutés au XVIIe et au XIXe fait l’objet d’une âpre contestation. D’un côté, l’association Paris historique met en cause le parti pris de l’architecte du prince qatari d’un "retour" au XVIIe impliquant la suppression des éléments du XVIIe et du XIXe mais aussi des modifications substantielles notamment

Chine : parfum d’antan (anecdote)

«  Le bonheur naît du malheur, le malheur est caché dans le bonheur » Lao-Tseu «  Perdre vaut mieux que posséder » Jiang Zilong 6 heures du matin sur les bords du Lac de L’ouest à Hangzhou, 200 km de Shanghai.    Les platanes ont perdu leur parure estivale. Les feuilles des saules battent au vent. L’Automne est là. A l’exception des gardes qui quadrillent les environs, les allées qui bordent le Lac sont désertes. Des bancs vides regardent l’eau argentée qui clapote. La brume submerge tout.   Devant moi, un buisson porte ses dernières fleurs. Je tends la main pour cueillir l’une d’elles . Mes

Nous sommes tous des Robinson

Robinson, échoué sur son île, comprend qu’il ne pourra s’en échapper. Il en explore les contours, les coins et les recoins. Il en compte les ressources pour tenter de s’organiser de manière à y survivre le plus longtemps possible et y faire, faute d’alternative, « durer le plaisir » par sa raison. Tous les habitants de la Terre sont aujourd’hui dans cette obligation. Comme Vigilances l’a déjà souligné « depuis la crise pétrolière de 1973, la population mondiale a presque doublé », « la baignoire à pollution s’est mise à déborder » et «  une croissance à l’ancienne n’est ni possible, ni

Psychanalyse de la grippe

Le virus H1N1 touche maintenant les six continents et, bien que l'on ne compte que quelques centaines de morts, l’OMS a distribué aux laboratoires du monde entiers la souche du virus de base afin que des vaccins soient à disposition le plus rapidement possible. L’Institut Pasteur estime qu’il faudra de quatre à six mois pour produire et tester. Après, il faudrait vacciner la totalité des habitants de la planète afin que la pandémie soit contenue. Les propos alarmistes tenus par des spécialistes compétents rencontrent un étrange écho dans l’inconscient collectif. La peur est à la mode. Selon un

Je tm

Les adolescents d’aujourd’hui sont accro aux SMS. Beaucoup en envoient jusqu’à 100 par jour. Pour que la frappe ne prenne pas trop de temps , ils modifient l’orthographe et utilisent un langage basique. Les bons élèves s’en tirent car ils ont aussi des occupations plus enrichissantes. Mais les autres ? Certains s’évertuent à inventer une nouvelle forme de langage qui leur appartienne mais, pour la plupart, la langue devient informe et le vocabulaire d’une insigne pauvreté. En bout de course, la violence grimpe. Les jeunes délinquants, dans leur vie courante, n’utilisent guère plus de 500 mots

Des chiffres et des actes

Une note d’information publiée sur le site du Ministère de l’éducation nationale commente les statistiques recueillies par la SIVIS (Système d’Information et de Vigilance sur la Sécurité Scolaire) dans les établissements publics du secondaire en 2007/2008 : http://www.education.gouv.fr/cid23292/les-actes-de-violence-recenses-par-sivis-dans-les-etablissements-publics-du-second-degre-en-2007-2008.html       Selon la note d’information, pendant l’année scolaire 2007/2008 :   -                   11,6 incidents graves pour 1000 élèves auraient été signalés ; -                   36% de ces incidents

L’artiste et le trader

Les carrières dites « classiques » sont plus ou moins (pré) déterminées par l’origine sociale, le milieu socioprofessionnel et, bien sûr, la formation, les études. A en croire certains sociologues, rien de tel n’est véritablement observable pour les artistes et les traders. Les premiers se lancent dans les arts, la création, en étant mus par une sorte de « nécessité intérieure » (Montherlant), de « force qui va » (Hugo), le tout assorti de « grandes espérances » (Dickens) de richesse et gloire. Les seconds … idem ! Pour quelques traders qui trouveront le succès à coup de méga bonus et de

Enquêtes d’opinion : une nouvelle méthodologie adaptée au web 2.0

  Depuis sa création, l’utilisation du web a évolué d’un schéma top down (Web 1.0 : quelques uns s’adressent à une masse qui répond peu) vers un schéma bottom up (Web 2.0 : les flux de réponses et de conversations foisonnent et deviennent les plus importants par leur masse). Dans cette conversation géante, planétaire, permanente et multi sources , ce qui devient prédominant ce n’est pas la manière dont réagit l’interlocuteur ciblé mais ce que les individus et leurs réseaux font de l’information qu’ils reçoivent et échangent, autrement dit : «  qui dit quoi à qui, plus ou moins fort avec plus