Russie

Tsar aujourd’hui, demain quoi ?

N’en déplaise aux plus ardents défenseurs des Droits de l’Homme, Vladimir Poutine est populaire en son pays. Il pourrait facilement gagner un référendum s’il voulait modifier la constitution pour avoir le droit de briguer, en 2008, un troisième mandat. « Il n’en est pas question », a-t-il dit. Tous ceux qui l’approchent prennent au sérieux cette affirmation et, selon l’un de ses conseillers, « Il faudrait un risque avéré de guerre mondiale pour qu’il change d’avis ». Aujourd’hui, en tout cas, les conversations politiques en Russie ne tournent qu’autour de deux sujets. Primo, qui va remplacer

Investir en Russie

Le développement économique potentiel de la Russie est immense mais des retards ont été pris. Les entreprises européennes, y compris les moyennes, pourraient en profiter. Une des raisons du retard est que les Russes n’ont pas eu, comme les Chinois, la chance de disposer d’une diaspora prête à investir dans son pays d’origine. Circonstance aggravante : les oligarques avaient tendance à placer à l’étranger un argent vite gagné. Maintenant, tout a changé. . Non seulement, des capitaux reviennent mais surtout, la hausse des prix du pétrole et du gaz a si bien rempli les caisses que la Russie a pu

L’Empire contre attaque

Dans le premier numéro de sa nouvelle formule, le 08 novembre 2005, « Le Monde » a publié un article écrit par Ivan Krastev, un politologue bulgare. Intitulé "les néoconservateurs de Poutine", cet article, qui est disponible sur le site du Monde, mérite d’être lu intégralement. Voici, en attendant, un extrait concernant l’Ukraine et la nouvelle Europe : « La révolution orange en Ukraine a constitué une sorte de 11 septembre pour la Russie. Elle a révolutionné sa façon de penser la politique étrangère. Jusque là , la Russie avait tendance à considérer l’U.E comme un concurrent bienveillant et