L’exemple du suicide assisté suisse, grand absent des Etats généraux de la bioéthique
Des débats complexes entourent la fin de vie médicalisée, c’est-à-dire l’arrêt des soins : où passe la frontière de l’acharnement thérapeutique ? Qui décide de l’arrêt des soins, des proches du malade ou des médecins ? Ces débats sont logiques : la fin de vie est désormais médicalisée pour l’immense majorité des Français. Mais ils transforment un débat éthique sur la fin de vie en un débat d’éthique médicale sur la fin de vie médicalisée. Du coup, une autre question éthique fondamentale se trouve mise de côté : au nom de quelle morale interdit-on en France l’assistance au suicide ? Mes deux