Une « guerre », pourquoi pas, mais laquelle ?
« Nous allons punir le coupable. La punition, ce sera plus de générosité, plus de tolérance, plus de démocratie. » Cette phrase est de Fabian Stang, maire d’Oslo, après la tuerie de l’île Utøya perpétrée par le néo-nazi Anders Breivik en 2011, qui a fait 69 morts. A l’époque, les Norvégiens eux aussi avaient défilé en masse - mais nous ne nous y étions pas associés - pour affirmer leur attachement aux valeurs démocratiques et crier qu’ils n’avaient pas peur. Irons-nous, nous-mêmes, vers « plus de générosité, plus de tolérance, plus de démocratie » ? Il est permis d’en douter, tant les discours