« La Corrèze plutôt que le Zambèze » (version US)

Le chômage sévit, les services publics périclitent, les infrastructures tombent en ruine, les déficits s’accumulent mais des milliers de milliards sont dépensés aux quatre coins du monde.

Pour une grande majorité d’Américains, le moment semble venu de crier : « Nous d’abord ! ». Un peu comme les Français disaient dans les années 50 : « La Corrèze plutôt que le Zambèze ! ».

Il s’agit de rien de moins que de réévaluer les intérêts vitaux des États-Unis. Un repli s’imposera de toute façon. Ses conséquences pour le monde seront très différentes selon que Washington jouera la coopération ou s’enfermera dans un chauvinisme revanchard. Le groupe de travail piloté par Jacques Andréani a tenu, jeudi 9 septembre, sa première réunion sur ce sujet. Les multiples aspects de ce fondamental réexamen devront être étudiés. Des anthropologues et géopoliticiens de divers continents, des économistes, des militaires et des technologues, qu’ils soient ou non membres du Club, seront consultés.

Aux États-Unis, le thème affleure déjà dans la campagne actuelle pour les élections de novembre qui affecteront les députés, des sénateurs et des gouverneurs. Il sera au centre de la campagne pour les présidentielles de 2012. Obama qui, dès novembre, risque d’être confronté à une majorité hostile, devra se positionner.

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