Carton vert au débat sur l'indépendance de l'Ecosse : il nous réconcilie avec la démocratie

Tout est à saluer dans ce débat, qui concernait une question certes ancienne mais également de très long terme :

- un vieil Etat accepte de laisser voter une de ses régions sur une question aussi essentielle que sa propre amputation, - des Ecossais passionnés (leur taux de participation le démontre) capables de débattre des mois sans haine ni violence, - un vaincu qui démissionne de bonne grâce et reconnaît le débat tranché "pour une génération", - et surtout un Etat national capable au pied du mur de bâtir un compromis courageux et transpartisan qui offre aux Ecossais encore plus de décentralisation : un compromis qui a finalement permis au "non" de l'emporter, en faisant une bonne moitié du chemin vers le "oui". Chapeau, les Britanniques !

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Commentaires

Je suis et reste dubitatif sur le sujet !

Le syndrome de Stockholm désigne un phénomène psychologique où des otages partageant longtemps la vie de leurs geôliers développent une empathie, voire une sympathie, ou une contagion émotionnelle avec ces derniers.

Mais là je suis peut-être un peu provocateur.

Je suis très convaincu par cet éclairage. Je pense néanmoins qu’il ne faut pas passer à côté d’un autre. Les indépendantistes n’ont pas été loin de la majorité. L’Europe est passé de peu à côté d’une nouvelle catastrophe. Une fois devant le fait accompli Bruxelles aurait trouvé tous les aménagements possibles pour gérer cette nouvelle région indépendante et cela aurait puissamment encouragé tous les autres nationalismes régionaux à commencer par la Catalogne.

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