Une crise singulière

081006-CriseFinanciere.jpgLa crise à laquelle nous assistons, impuissants ne ressemble pas à celle de 1929.
En effet, conséquence d'une absence quasi totale de réglementation, d'une abondance d'argent à bon marché et du laxisme pharamineux de beaucoup d institutions américaines, qui ne se sont pas privés de se défausser partiellement sur des institutions hors des Etats Unis, l'on assiste à un double phénomène :

1) Perte importante et réelle de substance par les organismes prêteurs ;

2) Le point 1 entraîne mécaniquement une perte de confiance des autres banques et  des instituts financiers entre eux qui se traduit par une crise extrêmement grave de liquidité.

Un des problèmes, hélas pas le seul, est que cette absence de liquidité engendre des conséquences aussi énormes que dramatiques, parfois totalement injustifiées.

Imaginons que quelqu’un sorte sans cash et sans carte de crédit mais qu’il ait de l’argent liquide dans son appartement. S’il désire manger par exemple, il ne le pourra pas, non par absence de solvabilité mais par manque de liquidité, tout simplement !

La bourse américaine, exprimée par le Dow Jones a perdu 7 % hier en quelques heures.
Cette perte correspond AU DOUBLE des 700 milliards de dollars demandés par le gouvernement US et refusé, dans un premier temps, par la chambre ??? Depuis, le Sénat et la Chambre des représentants ont accepté un plan B, qui ressemble furieusement au premier.
 

En effet un refus, même s'il était moral aux yeux de certains, aurait entraîné pour des décennies, et dans le monde entier, des conséquences auprès desquelles la crise de 1929 apparaitrait comme une multitude de pétales de roses !

L'heure n'est pas au calvinisme effréné et à la juste punition des coupables, mais aux grands maux, les grands remèdes.

Les gesticulations de Sarko passé en 24 heures du libéralisme le plus extraordinaire à une posture quasi stalinienne seraient pitoyables à mes yeux..................si je n'avais pas voté pour lui faute d'un meilleur choix.

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