Responsabiliser les acteurs économiques et financiers

Professeur associé en économie à la Rouen Business School depuis 2001, Nathalie Janson enseigne, depuis 2007, un cours électif à Sciences-Po.  Elle estime que le « too big to fail » est au cœur de la crise et qu’une croissance durable passe par une régulation bancaire incluant une « responsabilité élargie » des actionnaires. Elle est intervenue, jeudi 25 janvier, sur le thème : « Responsabiliser les acteurs économiques et financiers ».

Nathalie Janson a obtenu son doctorat en Economie Bancaire à l’Université Paris I La Sorbonne en collaboration avec le programme doctoral de l’ESSEC sous la co-direction de Christian De Boissieu et André Fourçans. Sa thèse portait sur une approche critique de la réglementation de Bâle I illustrée par l’évolution comparée des fonds propres aux USA  et en France de l’après-guerre à 1987.

Spécialiste des questions de free-banking, des systèmes bancaires comparés (Europe et USA) et des réglementations bancaires en particulier celles émanant du comité de Bâle qui n’ont cessé d’évoluer depuis, Nathalie Janson a participé à de nombreux colloques et conférences sur les thèmes de la théorie monétaire et bancaire, l’histoire bancaire, la réglementation bancaire et la question de la gouvernance dans les banques.

Elle a également publié un certain nombre d’articles dans des revues classées CNRS dont le dernier, intitulé “The Ongoing Banking Crisis : another Proof of the Basel II Accord Inefficiency” et traitant de la crise, a été publié dans la revue Gestion2000 de décembre 2009.

En 2010, elle a publié une note pour la Fondapol intitulée « Une Régulation Bancaire pour une Croissance Durable », une analyse critique des réformes bancaires en cours ainsi qu’un article sur la thématique des stress-tests, co-écrit avec JM Sahut, et publié dans la revue Banque & Stratégie.

Nathalie Janson est également intervenue régulièrement dans la presse écrite (l’Expansion, le Nouvel Economiste, Money Week, le Journal des Entreprises, Finance Grandes Ecoles) ainsi qu’à la radio (Radio Classique) et la télévision (i-télé) depuis le début de la crise financière.

Share

Commentaires

Ajouter un commentaire