Oiseaux de bon augure

090523-Hirondelles.jpgDébut avril, des oiseaux de bon augure ont chanté de plus en plus gaiement : le grand ajustement, disaient-ils, est déjà amorcé. Fin avril, le FMI a fait déchanter : la reprise, estimait-il, n’est pas pour demain. Mais après-demain ?

Resteront des problèmes de fond. Ils sont antérieurs à la crise et peu susceptibles d’être résolus rapidement : 

Ø       La croissance mondiale a été longtemps tirée par l’endettement des ménages américains. Or, ceux-ci ne peuvent plus jouer le rôle de « consommateurs de dernier ressort ». Il faudra du temps avant que la Chine, même si elle entraîne tout le sud-est asiatique, puisse vraiment prendre le relais. 

Ø       Les nuisances environnementales sont devenues telles qu’une croissance « à l’ancienne » ne peut être durable. Des innovations de grande ampleur seront nécessaires pour qu’une croissance « verte » puisse advenir. Cela prendra des années. 

Dans de telles circonstances, le pire serait de croire que l’avenir est bouché. Grâce aux oiseaux de bon augure, la confiance peut renaître et durer. Ce n’est pas seulement utile, c’est indispensable.

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