Multiplication des « go-between » internationaux

081117-HumanitarianDialogue.jpgLa recherche de compromis qui marchent devient une des grandes affaires de l’époque.

Il y a quelques mois, le Kenya, pays prospère et supposé stable a été sur le bord de l’explosion. A la suite d’élections contestées, deux camps politiques s’entretuaient (le parti dominant accusé de fraude électorale et l’opposition, Orange Democratic Movement). Les négociateurs étaient prêts à s’entrégorger. Koffi Annan, ex-secrétaire général de l’ONU, intervenant comme intermédiaire s’est appuyé sur une petite organisation extrêmement discrète et compétente qui a pacifié la négociation, le Centre for Humanitarian Dialogue. C’est un cabinet suisse de médiation, fondé il y a 9 ans par quatre personnes et qui a maintenant 70 collaborateurs.

Il existe un groupe hollandais de médiation internationale, Kreddha, un groupe britannique, Conflicts Forum, fondé par un ancien agent des services secrets. 

Une étude a montré qu’au cours des 15 dernières années une très petite proportion des conflits ont été tranchés par une victoire militaire. Presque tous l’on été par la négociation. Le défi est moins d’être un guerrier habile qu’un négociateur habile. Et la nature des conflits à changé ; ils impliquent des insurgés, des sécessionnistes, des mercenaires, des partis politiques opposés.

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