Le changement

changementIl est de mode à présent dans  les entreprises de parler de la gestion du changement. On va même jusqu’à nommer des MOC (Managers of Change) afin de gérer les différents changements advenant dans les sociétés.

Changement de recette, de procédé, de site de fabrication, changement d’outil informatique, arrivée d’un nouveau produit ou service, changement de l’équipe de direction, le changement est partout et il paraît qu’il nous fait peur.

Sclérosés, inhibés, nous refuserions d’avancer et il nous faudrait passer par différentes phases pour faire le deuil de la situation antérieure (voir ci-dessous la courbe du deuil) :

Changement2

Sachant que généralement on est dans la résistance, pourquoi préparer, pourquoi expliquer les raisons du changement, de toute façon au début on sera contre, par principe.

Les MOC sont donc chargés d’accompagner ceux qui vivent le changement afin de leur permettre de s’y adapter ou au minimum de l’accepter. Comme on le voit sur le graphique, c’est la première période qui est la plus critique. Le MOC doit s’atteler à gérer au mieux cette période afin de « faire passer la pilule ».

Ce qui est vrai dans le monde de l’entreprise, l’est aussi au niveau du fonctionnement de nos sociétés démocratiques. Nos managers du changement sont alors les élus aptes à procéder avec le consentement populaire, ou pas, à des modifications majeures, ou pas, souhaitées, ou pas, pour le bien-être général.

Ne leur suffirait-il pas d’expliquer le pourquoi et les raisons du changement, basées sur des faits concrets et des valeurs, pour faire passer des lois de manière unanime afin d’aller de l’avant sans rencontrer d’obstacles ? Prenons un exemple !

Le mariage homosexuel … non très mauvais exemple, ou alors la retraite … autre mauvais exemple, décidément exemplifier n’est pas simple.

Reste que l’Europe et la France en particulier ont un besoin urgent de changer, de s’adapter au monde qui à présent est le nôtre. Des forces obscures, rétrogrades, sont à l’œuvre. La dévolution est souhaitée par certains, pour d’autres c’est le retour aux valeurs morales et à l’intégrité de nos ainées. Tout se passe comme si on voulait inverser la courbe du temps et revenir en arrière.

Symptomatique, le mot progrès est rejeté avec violence, mais pourquoi donc ? La solution n’est-elle pas là et uniquement là, dans l’acceptation d’un progrès maîtrisé, synonyme d’un avenir meilleur.

Je sais c’est utopiste … mais il n’y a rien de mieux qu’un rêveur ou un poète pour briser les chaines d’une réalité étouffante et la contraindre à plus d’humanité.

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