La vie humaine n’a pas de prix mais elle a un coût

Sous le titre « Quand les jeunes se vengeront », Vigilances a déjà attiré l’attention sur la « galère » des jeunes qui peinent pour trouver un logement, pour trouver du travail et qui devront payer la facture des déficits publics accumulés par des gouvernements élus par leurs aînés. Nul doute que s’ils avaient leur mot à dire, ces jeunes commenceraient par amender le système de retraite par « répartition ». Le problème de la sécu s’annonce, cependant, encore plus explosif que celui des retraites.

Non seulement les gens vivent de plus en plus vieux mais les soins, étant de plus en plus sophistiqués, coûtent de plus en plus cher. Sous l’effet conjoint de ces deux phénomènes, les dépenses de santé vont continuer à croître. Si donc les vieux ne sont pas appelés, d’une façon ou d’une autre, à payer davantage pour eux-mêmes, les jeunes finiront par se lasser. Surtout, si le droit de « mourir dans la dignité » n’est pas reconnu et encadré éthiquement par la loi, le balancier risque d’aller trop loin dans le sens de l’euthanasie. On peut craindre que des jeunes Rmistes à 500 euros par mois ne supportent pas de voir des hôpitaux dépenser 2000 euros par jour pour maintenir en vie, pendant plusieurs années, une vieille personne hémiplégique et quasi végétative. Mieux vaudrait réformer à temps que risquer une guerre entre générations.

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Commentaires

Le débat actuel sur l'euthanasie montre que ce billet d'un Vigilant est toujours d'actualité et qu'il le restera ...

Il est vrai que, jadis, les grandes épidémies ont joué un rôle de régulateur démographique, à moins que ce ne soit la guerre.

Les "trop pleins" ou les "déséquilibres" démographiques ont souvent été contemporains des périodes guerrières (Louis XIV, Napoléon, etc.)

L'avantage de la guerre, si l'on peut dire, est sans doute qu'elle "légitime et autorise" par une société la rupture d'un interdit en instituant le DROIT DE TUER ...

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