L’extrême droite s’installe dans le paysage électoral européen…

L'entrée au Parlement suédois des Démocrates de Suède (Sverigedemokraterna), parti d’extrême droite qui a recueilli 5,7% des suffrages aux dernières élections législatives, témoigne d’une crise de confiance certaine d’une partie de l’électorat européen à l’égard de ses gouvernants.

Aujourd’hui, quelles qu’en soient les causes (crise économique, crise identitaire, crise institutionnelle …), personne ne peut nier la montée en puissance des expressions nationalistes au sein de l’Union européenne.

Cette montée en puissance, amorcée dans les années quatre vingt, concerne désormais tous les pays européens (Autriche, Belgique, Bulgarie, Danemark, Finlande, France, Grèce, Hongrie, Italie, Lettonie, Pays-Bas, Slovaquie, Suède…) y compris le Royaume-Uni longtemps épargné par ce « mal continental ».

A ce jour, outre un parfum de populisme, tous les discours nationalistes développés en Europe conjugue avec subtilité le culte du passé et le rejet de l’altérité.

Nier la réalité du mal être ressenti par une partie de la population européenne ou pire encore l’instrumentaliser à des fins électorales, sans y apporter de réponses concrètes, ne suffira pas à stopper l’idée selon laquelle « c’était mieux avant sans les autres ! »….

De facto, le véritable défi pour les démocrates européens n’est pas de savoir comment récupérer cette expression politique radicale sur le plan électoral mais de la neutraliser positivement en redonnant du sens à l’action politique.

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