Du malign neglect au benign leadership

ObamaObama a quatre ans, sinon pour changer le monde, du moins pour faire meilleur usage de la puissance américaine. Déclin ou pas déclin, les Etats-Unis restent N°1. Leur suprématie militaire est incontestée. Leur capacité d’innovation est intacte. La réindustrialisation est en cours.

L’indépendance énergétique est en bonne voie. Ces atouts devraient permettre à l’opinion de renouer avec l’optimisme et au Président de jeter les bases d’une politique étrangère moins erratique.

Vigilances, la lettre mensuelle du Club,  a signalé, à plusieurs reprises, que moins les Etats-Unis étaient sûrs d’eux-mêmes plus ils souhaitaient que les autres pays rencontrent des difficultés. Ainsi, le territoire américain pouvait-il être considéré comme le plus sûr et le dollar rester monnaie refuge. De telles arrière-pensées n’étaient pas favorables à l’éclosion d’un multilatéralisme sincère.

Si la confiance revient, si les Américains ont le sentiment qu’ils restent au top ils ne s’alarmeront pas de la montée des autres et pourront profiter de la période de transition pour jeter les bases de partenariats qui, compte tenu des opportunités pour tous et de la montée des dangers pour chacun, s’avéreront de toute façon indispensables.

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Commentaires

Le chien le plus doux et amical peut devenir agressif et violent s'il se sent menacé et mis en état d'infériorité !

Le retour de sa sécurité habituelle le rend même souvent compréhensif avec les autres mâles ...

Pourquoi n'en serait-il pas de m$me pour un pays ?

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